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Le professeur Marek a réussi à faire une greffe intégrale
à partir du corps d'un jeune condamné à mort,  Myrtil, une forte tête..
Ses membres démantelés vont remplacer les membres mutilés
de sept  accidentés qui vont pouvoir vivre normalement.
Garic est chargé par le préfet de Police de suivre de près les sept greffés :
Mousseron est maintenant rudement content, avec ses nouveaux poumons, il peut souffler à fond dans un saxo,
le curé du coin amoché remuer son nouveau bras droit tatoué d'un lulu percé,
le peintre Gaubrey se remettre à l'art...brut avec son crochet du gauche,
Neriisse le banquier remuer de la tête..au carré,
Simone peut gambader sur sa jambe gauche ..musclée et poilue etc..
La fine équipe des greffés organise un petit club qui va peu à peu déchanter
et devenir bizarrement peau de chagrin...
Ce polar greffé d'une bonne dose de fantastique ficelé par Boileau-Narcejac, ça vous éparpille façon puzzle  un lecteur en moins de deux.
...Et mon tout est un homme, ça fait un assemblage au poil !
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Pierre Boileau et Thomas Narcejac, auteurs de romans policier "classiques", unirent leurs talents pour donner une nouvelle dimension à un genre qui en avait besoin.
Ce furent Celle qui n'était plus, puis D'entre les morts, Les visages de l'ombre...
Mais ce ...Et mon tout est un homme, est un chef d'oeuvre de construction d'intrigue et un régal de machiavélisme.
Cette invraisemblable histoire de greffes multiple est drôle, captivante et (surtout) réjouissante!
Ici, les auteurs se sont un peu lâchés, en quittant le sérieux de leurs oeuvres précédentes.
A découvrir, pour ceux qui ne connaissent pas encore l'histoire, et à relire pour les autres
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Ils se sont lâchés les Boileau Narcejac avec cette histoire complètement improbable de greffes multiples prises sur un condamné à mort et collées facon multi-Frankenstein sur sept pauvres accidentés de la route qui auraient mieux fait d'y rester.
Du coup ils m'ont un peu perdue au passage, mais j'avoue que la lecture reste haletante et le twist final machiavélique. Et que la chirurgie n'a jamais paru aussi simple!
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Le célèbre professeur Marek a mis au point la greffe intégrale. Jusqu'ici il n'avait conduit ses expériences que sur des animaux. Une occasion lui est donnée de s'exercer sur l'homme : en effet, un meurtrier, René Myrtil, va être guillotiné. Avant de mourir, cet homme a donné son corps à la science. Marek a décidé de greffer le corps entier sous forme de sept morceaux à sept personnes différentes victimes d'un accident. Les patients supporteront-ils la greffe ? Quand l'un d'entre eux se suicide, le doute s'installe…

Voici le premier policier de Boileau-Narcejac que je lis. J'ai un peu de mal à ranger ce roman dans une catégorie : une touche de science-fiction est donnée dès le départ à travers la découverte chirurgicale du professeur Marek. Mais ce roman se classe également comme un policier, comme le montrent l'intrigue et le final.

Ce livre se veut-il une réflexion éthique sur les conséquences morales, psychologiques et physiologiques d'une greffe d'un corps entier (dont la tête) sur sept personnes différentes ? Les auteurs ont-ils voulu délivrer un message déontologique ou plutôt créer une histoire effrayante (et assez morbide) pour distraire leurs lecteurs ?
Un effort de mémoire est nécessaire pour associer les sept noms des patients et le membre de Myrtil qui leur a été greffé. Au début, le lecteur s'y perd un peu.

Un mystère, au départ assez ténu, commence à s'installer au fil des pages et on est pressé de connaître le fin mot de l'histoire. Si celle-ci m'a paru assez fade, peu crédible et très glauque une bonne partie du livre, la fin ne m'a pas déçue et a permis de redonner un intérêt a posteriori à l'ensemble. L'écriture de Boileau-Narcejac que je découvrais m'a semblé plutôt vieillie, tant dans les descriptions que dans les dialogues (ce roman date de 1965).

A découvrir si on aime les fins qui surprennent et donnent un jour nouveau à l'histoire.
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Excellente sf délirante d'inventions sur les greffes.
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Astucieuse charade que nous proposent Boileau et Narcejac. Tout est dans le titre en fait : on découpe un malfrat en 7, on disperse ses parties sur 7 corps différents et… impossible d'en dire plus sans divulgâcher le plaisir de la lecture.
Un peu de mystère, un peu de science-fiction (nous sommes en 1965, les greffes n'en sont qu'à leurs balbutiements, même si une greffe de tête de chien, qui a sans doute inspiré le roman a eu lieu quelques années plus tôt !), beaucoup d'humour (avec notamment le professeur qui se trompe de mots dans ses expressions), quelques réflexions philosophiques (quand on greffe une tête, qui est le donneur, qui est le receveur ?), une explication finale époustouflante, et mon tout est un chef d'oeuvre.
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Voilà une fin qui m'interpelle. Reprenons. le préfet de police charge Garic, son adjoint, de suivre et de couvrir l'expérience d'une greffe multiple, tête y compris. Expérience censée servir à l'armée. Au début, j'ai un peu de difficultés à suivre les personnages. Mais comme ils meurent l'un après l'autre, ça se décante. L'ambiance assez glauque est contrebalancée par la fraîcheur de Régine, l'ex petite amie du condamné. Et arrive la révélation finale. On comprend pourquoi Myrtil s'est laissé gentiment guillotiner. Mais quel écheveau de complicités. Pourquoi l'exil de Garic, sinon parce que le rôle du préfet de police se révèle des plus troubles ? Prix de l'humour noir bien mérité !
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