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Critique de quetz


J'aime beaucoup l'oeuvre de Frédéric Boilet, et lorsque j'ai vu que Babelio proposait "l'épinard de Yukiko" dans le cadre de son opération Masse Critique, je l'ai de suite sélectionné et j'ai eu le bonheur d'être choisi, j'en remercie Babelio.
Frédéric Boilet semble être un amoureux de la culture Japonaise et des femmes Japonaises. Cet amour irrigue "l'épinard".
Les précédents romans graphiques que j'ai lus (Love Hôtel et Tokyo est mon jardin) s'inscrivaient dans un temps assez long. Au contraire, "l'épinard" décrit une romance très courte dans le temps, et le narrateur (Frédéric ?) tente d'immortaliser chaque détail infime. Il a eu une phrase très juste à la lecture d'un magazine Japonais, disant que la femme Japonaise idéale pour ce magazine est parfaite et finalement très lisse. Ce qu'il aime chez Yukiko, ces sont ses "imperfections", ces imperfections rendent Yukiko aimable. Il dessine donc chaque petit détail physique de Yukiko, des cicatrices de varicelle aux bleus sur les fesses. Différents dessins sont offerts au lecteur, de la première ébauche sur un éphéméride au rendu final très précis à la limite de la précision photographique. C'est très joli, et on ne se lasse de contempler ces dessins, comme on ne se lasse de contempler un être aimé (et ses imperfections).
J'ai aussi beaucoup aimé les détails de la vie quotidienne distillés au fil de l'album et la transcription du texte en Japonais, qui nous immergent dans la riche culture de ce pays.
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