Premier roman qui nous plonge dans le monde de l'art et des classes aisées au travers d'une comédie. Au coeur de l'intrigue la solitude d'un couple et le vide des relations humaines et familiales qui sont explorés avec franchise. Malgré le désespoir palpable, les personnages (particulièrement Pierre) peinent à susciter une véritable empathie manquant de profondeur. L'humour, bien que vivace et mordant, tombe parfois dans le prévisible et manque de subtilité. Les dialogues et réflexions absurdes bien ciselés offrent certes des moments de rire mais le potentiel semble être laissé en suspens. le roman à mon sens offre trop de longueur qui conduit à une conclusion déconcertante « tout ça pour ça ? » S'aboute un problème de relecture il manque parfois des mots et l'associé de Pierre se nommant Christophe devient Christian. du potentiel pas encore aboutie.
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Ce roman emmène ses lecteurs dans l'exploration de la psyché des fumistes des temps modernes : architectes pleins de projets théoriques et peu fonctionnels, gérants de galerie d'art sans signification - et leurs clients. Il peut y avoir des moments amusants dans la description de certaines mondanités, dans la découverte de la perte de communication et de sens dans une famille (le narrateur s'invente un cancer pour attirer l'attention de sa femme), mais le résultat m'a paru brouillon et être lui-même l'un des objets ambitieux et un peu boursouflé qu'il voulait dénoncer.
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