La popularité de la course à pied n’a pas seulement à voir avec la peur de vieillir. Elle a aussi à voir avec le vieillissement de la population. Du vide spirituel. Des fois, j’ai vaguement l’impression de prier du dieu païen avec mes pieds. (p.79)
Un jour que quelqu’un riait d’un obèse à la maison, il nous avait tous un peu sciés en concluant au passage, très délicatement : « Les gros sont pleins de larmes. » Pour lui, ça se passe ailleurs que dans le frigidaire et au gym… (p.86)
On ne met pas en banque pour un retrait éventuel, le temps de course. Il est toujours à conquérir. (p.119)