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Critique de jmb33320


"Parfois, la nuit, quand je traversais des coins sombres, là où il y avait des tentes familières inoccupées couvertes d'aiguilles de pin et aux parcelles désertées, je pensais à la piste de glace et cela, en revanche, me faisait vraiment peut. Peur que quelque chose de la piste soit là, tapi dans l'obscurité."

Trois voix alternent dans ce roman, tous des hommes. Celui qui s'exprime au-dessus est Gaspar Heredia, dit Gasparino. Il a été embauché comme gardien de nuit du camping Stella Maris par Remo Moran, un chilien qu'il a connu autrefois à Mexico, et qui a réussi à se faire une place dans l'économie de cette station balnéaire de la Costa Brava (seulement nommée Z).

Le troisième homme est un homme de pouvoir local, Enric Rosquelles, qui est le numéro deux de la mairie. Homme d'appareil au physique ingrat il va tomber fou amoureux d'une jeune patineuse, Nuria, qui semblait destinée à de grandes choses mais qui a été débarquée de la sélection nationale olympique. Au point d'aménager dans une grande maison décatie, le Palacio Benvengut, propriété de la ville à laquelle il a fait payer l'ardoise, une piste d'entraînement pour sa protégée, d'où le titre.

Parallèlement à Rosquelles, des marginaux sans abri vont graviter autour de cette maison, à commencer par Caridad, une junkie dont Gaspar Heredia est l'amant, et son amie Carmen, une ex-chanteuse d'opéra dans la dèche. Un meurtre sera commis.

J'ai retrouvé avec plaisir les thèmes qui sont caractéristiques de Bolano. Sa folie, sa narration un peu punk, sont déjà bien présentes pour un roman du début de sa reconnaissance littéraire (1993).
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