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Critique de isabellelemest


Ce « récit » déstructuré, est rédigé au plus près des impressions et des souvenirs détaillés et précis qui surgissent à l'occasion du décès du père du narrateur (qui est aussi l'auteur). Ce livre est un hommage à une lignée de garagistes, puis concessionnaires Citroën, le grand-père, puis le père de François Bon, dont le métier – par la proximité géographique du garage, de l'atelier, du magasin de pièces détachées, avec la maison d'habitation – a profondément marqué l'enfance de l'auteur : odeurs, sensations au contact des cuirs, des volants, des véhicules devenus terrains de jeux, prestige des engins, des moteurs, de la marque familiale. Tout un univers fait de souvenirs précis et de sensations, procédant de l'imaginaire de l'enfant, est ainsi recréé par une écriture blanche, sans effet de rhétorique, s'efforçant de poursuivre la notation juste, dans des regroupements sur des thèmes généraux (maisons, voix, véhicules), qui sont plutôt des occasions de rupture dans le récit.
On est touché par cet univers professionnel qui a tant marqué l'enfance de l'auteur, par la passion de ces mécaniciens pour leurs engins et leur métier, par la reconstitution de ce monde révolu des garagistes amoureux de leurs mécaniques. Toutefois l'écriture se veut essentiellement descriptive, parfois énumérative, et certaines accumulations de détails ne sont pas toujours aussi suggestives pour le lecteur que pour l'auteur. On n'est pas toujours sensible à la poésie de ces mécaniques d'antan...
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