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Critique de chartel


La littérature théâtrale devrait-elle obligatoirement passer par la déconstruction/reconstruction du langage pour être reconnue comme contemporaine? François Bon ne semble pas déroger à cette "règles" en usant d'une langue convulsive, spasmodique, inversée (à la manière de l'anglais: venu je suis) et amalgame les paroles des personnages avec les didascalies. Si cette écriture trop recherchée peut nuire à la beauté des situations présentées, elle offre tout de même un réel plaisir de lecture (mais je plains les acteurs et les metteurs en scène...)
Les 5 courts textes montrent à chaque fois les réactions possibles d'individus confrontés à des imprévus, à des événements douloureux: la mort d'un chien, une rupture conjugale, une mutilation sordide, une disparition. Les personnages évoluent dans un monde urbanisé, sur des lieux de passages et de rencontres possibles: paliers, cages d'escalier, rue. Souvent avec humour, François Bon dessine les travers d'une époque ou l'individualisme et le consumérisme étouffent notre propre humanité. C'est ce qui rend ce livre attachant. Mais est-ce suffisant pour présenter ses textes sur une scène?
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