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Critique de ladesiderienne


Dans ce roman écrit à quatre mains par Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Bondoux, il y a vraiment de quoi rire et pleurer à la fois !
Cet échange de correspondances (modernité oblige, ce ne sont pas des lettres mais des mails qui sont retranscrits) entre un auteur en mal d'inspiration depuis que son dernier amour a disparu sans un mot, et une de ses lectrices plutôt solitaire et au passé douloureux, démarre pourtant sous de mauvais auspices mais de fil en aiguille, leur relation épistolaire via l'ordinateur va devenir indispensable à l'un comme à l'autre et peut-être leur redonner le goût de vivre. De confidences en non-dits, de mensonges en fausses vérités, de coups de gueule en éclats de rire, de coups de blues en émotions, une histoire commune va faire surface. Quelques personnages annexes vont ajouter leur grain de sel à l'aventure.

Un livre assez inattendu car sur une base très classique de roman épistolaire se cache une énigme qui va prendre forme au fur et à mesure des échanges. Les auteurs ont pris le parti de traiter à travers l'humour les aléas de la vie sans masquer cependant leur sensibilité. J'ai beaucoup aimé entre autres les réflexions jubilatoires de Pierre-Marie sur son métier d'écrivain (promis, je ne mettrai plus de points de suspension dans mes critiques). Ce n'est peut-être pas de la "grande littérature", mais cela en fait une histoire qui donne la pêche, très agréable à lire en cette fin d'été et qui mérite un 15/20.
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