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Critique de MarcelineBodier


Quand Saturation de Thael Boost est sorti, j'en ai tout de suite parlé dans 20 minutes (lien vers la chronique ci-dessous).

Pourquoi ? J'étais très curieuse de découvrir ce livre, qui marque le passage à la fiction d'une autrice qui m'avait bouleversée avec La mère à côté, sur la vieillesse de sa propre mère. le tournant n'était pas évident... mais il est extrêmement réussi.

Évidemment, on pourrait ouvrir le débat : autofiction ou pas autofiction ? Certes, le livre n'est pas écrit à la première personne, mais à la deuxième : c'est le peintre Courbet qui s'adresse à une héroïne dont il occupe les pensées, pour revenir sur sa grande histoire d'amour. Si quelqu'un utilise la première personne, c'est Courbet – mort en 1877. Mais l'héroïne (dont il connaît les pensées mieux qu'elle-même) pourrait être l'autrice...

Au final, peu importe : on est vraiment dans le domaine de la fiction, celui où la frontière avec son histoire personnelle est partout et nulle part, et où on arrête rapidement de se poser la question. Pour ma part, j'ai fini par réaliser que j'avais complètement adhéré à l'idée que c'était Courbet lui-même qui avait écrit et raconté l'histoire, en s'adressant à une femme qui aurait pu être moi.

A la clé, un livre que j'ai lu d'une traite, avec beaucoup d'admiration : on croit avoir tout lu sur les histoires d'amour qui finissent mal, et en général c'est vrai, mais pourtant, de temps à autre, une autrice nous prouve qu'on n'avait pas tout vu...
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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