Soledad est orpheline de mère et une brève liaison la fait devenir prématurément mère à son tour pendant qu'elle fait de brillantes études, imposées par son père. Malgré un avortement clandestin, imposé, lui aussi, le foetus survit, avec des séquelles. Soledad décide alors de garder l'enfant, qu'elle nommera Aneth, dédier sa vie, son destin à l'instant, à l'instinct, à la pulsion de vie. La petite fille se montre vive, précoce, poétesse... mais la tragédie rôde toujours.
Une jolie histoire, vraiment. Alors que les personnages d'enfants précoces, vifs, poètes, m'irritent habituellement (alors que dans la vie, ils m'enchantent) tant ils posent, avec des phrases soufflées par des adultes, comme dans les pubs, cette Aneth m'a conquise. Elle a l'air vraie.
Cf. suite de ma note de lecture sur mon blog, ci-dessous :
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