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Critique de Nastie92
Attention, ce livre est un piège !
Si vous commencez à le feuilleter, vous ne pourrez plus vous arrêter.
Du moins, c'est ce qui m'est arrivé.
Sitôt le paquet ouvert, j'ai commencé machinalement à regarder quelques pages au hasard, avec en tête l'idée de reposer l'ouvrage et de retourner à mes occupations. Eh bien, je n'ai pas pu être aussi raisonnable : une page en appelant une autre, j'y ai passé beaucoup plus de temps que je ne l'avais prévu !
Au prix d'un grand effort de volonté, j'ai tout de même fini par reprendre le cours normal de ma journée pour attaquer ma vraie lecture plus tard.
Magnifiques, sublimes, exceptionnelles ! Les photographies sont d'une beauté à couper le souffle, et au-delà de l'aspect purement esthétique mettent en avant les animaux dans leur cadre naturel d'une façon très touchante. Elles sont terriblement émouvantes ces petites (et grandes) bêtes dont la vie est difficile et fragile dans un milieu incroyablement exigeant. Sans compter que l'amoureuse de la montagne que je suis est servie : les paysages, qu'ils soient de pierre ou de neige, sont enchanteurs.
Oui, beaucoup d'émotions transparaissent dans les illustrations, et j'admire le talent d'Olivier Born, comme celui d'autres photographes animaliers, capables d'observer, de se planquer et de guetter le bon moment pour déclencher et ainsi nous offrir des merveilles.
Qui est donc ce lièvre invisible ? C'est le blanchon ou lièvre variable, un animal rare, qui se cache le plus possible pour assurer sa survie. Son nom latin traduit bien son comportement : "Lepus timidus" !
Sachant cela, on ne peut qu'apprécier davantage les nombreux clichés qui nous le montrent au plus près. D'autant plus que le photographe a signé une "charte photo" très exigeante que l'on peut consulter sur le site de l'éditeur, dans un respect total de la nature et de ses habitants.
Le lièvre invisible est assurément ce que l'on appelle un "beau livre", un de ceux que j'aime feuilleter pour rêver, pour admirer, pour sourire, pour m'attendrir, et surtout, je l'avoue, pour m'évader de la laideur de notre monde.
Le lièvre invisible nous montre ce blanchon qui a la propriété fascinante de changer de couleur deux fois par an, mais aussi bien d'autres animaux : aigles, chamois, hermines, etc.
Mais le lièvre invisible n'est pas qu'une galerie de photos : il contient de nombreux textes et légendes très instructifs.
Olivier Born écrit que son ventre se noue lorsqu'il a la chance d'observer un lièvre variable, ajoutant : "La fatigue s'en va, le poids du sac disparaît et les heures d'attente s'évanouissent. C'est pour ces instants suspendus hors du temps et infiniment précieux que je crapahute dans les montagnes jusqu'au paradis."
Comme je l'approuve !
J'aime la montagne, été comme hiver, pour les merveilleuses surprises qu'elle m'offre.
Voir des traces d'animaux dans la neige m'émeut terriblement, je suis des yeux la course de l'animal qui est passé par là, et j'essaie de l'imaginer à la recherche de nourriture ou d'un abri.
Entendre un sifflement de marmotte me met en joie, je ne bouge plus et tâche de la repérer. Lorsque j'ai la chance d'y arriver, je suis aux anges, c'est une bonne journée.
Les animaux sont admirables.
Chez eux, pas de guerres inutiles ou de lâches attentats. Lorsqu'ils tuent, ce n'est pas par haine de l'autre, c'est pour se nourrir ou pour assurer la survie de l'espèce.
Ils ne détruisent pas la nature par cupidité mais ils prélèvent ce qui est nécessaire à leur survie.
Bref, plus je vois le comportement des hommes, plus j'aime les bêtes !
Merci à Babelio et son opération Masse critique, et aux éditions La Salamandre pour l'envoi de ce livre précieux.
Je vous recommande, amis babéliotes, d'aller faire un tour sur le site "salamandre.org". Vous y trouverez des livres, des DVD, des magazines pour petits et grands, des articles et des idées d'activités de grande qualité, produits par un éditeur indépendant et sans but lucratif, dont l'unique objectif et de faire connaître et aimer la nature.
L'amour de la nature, voilà une noble motivation ! de la véritable écologie, bien loin de l'hypocrite écologie politique qui n'a d'écologiste que le nom.
Si vous commencez à le feuilleter, vous ne pourrez plus vous arrêter.
Du moins, c'est ce qui m'est arrivé.
Sitôt le paquet ouvert, j'ai commencé machinalement à regarder quelques pages au hasard, avec en tête l'idée de reposer l'ouvrage et de retourner à mes occupations. Eh bien, je n'ai pas pu être aussi raisonnable : une page en appelant une autre, j'y ai passé beaucoup plus de temps que je ne l'avais prévu !
Au prix d'un grand effort de volonté, j'ai tout de même fini par reprendre le cours normal de ma journée pour attaquer ma vraie lecture plus tard.
Magnifiques, sublimes, exceptionnelles ! Les photographies sont d'une beauté à couper le souffle, et au-delà de l'aspect purement esthétique mettent en avant les animaux dans leur cadre naturel d'une façon très touchante. Elles sont terriblement émouvantes ces petites (et grandes) bêtes dont la vie est difficile et fragile dans un milieu incroyablement exigeant. Sans compter que l'amoureuse de la montagne que je suis est servie : les paysages, qu'ils soient de pierre ou de neige, sont enchanteurs.
Oui, beaucoup d'émotions transparaissent dans les illustrations, et j'admire le talent d'Olivier Born, comme celui d'autres photographes animaliers, capables d'observer, de se planquer et de guetter le bon moment pour déclencher et ainsi nous offrir des merveilles.
Qui est donc ce lièvre invisible ? C'est le blanchon ou lièvre variable, un animal rare, qui se cache le plus possible pour assurer sa survie. Son nom latin traduit bien son comportement : "Lepus timidus" !
Sachant cela, on ne peut qu'apprécier davantage les nombreux clichés qui nous le montrent au plus près. D'autant plus que le photographe a signé une "charte photo" très exigeante que l'on peut consulter sur le site de l'éditeur, dans un respect total de la nature et de ses habitants.
Le lièvre invisible est assurément ce que l'on appelle un "beau livre", un de ceux que j'aime feuilleter pour rêver, pour admirer, pour sourire, pour m'attendrir, et surtout, je l'avoue, pour m'évader de la laideur de notre monde.
Le lièvre invisible nous montre ce blanchon qui a la propriété fascinante de changer de couleur deux fois par an, mais aussi bien d'autres animaux : aigles, chamois, hermines, etc.
Mais le lièvre invisible n'est pas qu'une galerie de photos : il contient de nombreux textes et légendes très instructifs.
Olivier Born écrit que son ventre se noue lorsqu'il a la chance d'observer un lièvre variable, ajoutant : "La fatigue s'en va, le poids du sac disparaît et les heures d'attente s'évanouissent. C'est pour ces instants suspendus hors du temps et infiniment précieux que je crapahute dans les montagnes jusqu'au paradis."
Comme je l'approuve !
J'aime la montagne, été comme hiver, pour les merveilleuses surprises qu'elle m'offre.
Voir des traces d'animaux dans la neige m'émeut terriblement, je suis des yeux la course de l'animal qui est passé par là, et j'essaie de l'imaginer à la recherche de nourriture ou d'un abri.
Entendre un sifflement de marmotte me met en joie, je ne bouge plus et tâche de la repérer. Lorsque j'ai la chance d'y arriver, je suis aux anges, c'est une bonne journée.
Les animaux sont admirables.
Chez eux, pas de guerres inutiles ou de lâches attentats. Lorsqu'ils tuent, ce n'est pas par haine de l'autre, c'est pour se nourrir ou pour assurer la survie de l'espèce.
Ils ne détruisent pas la nature par cupidité mais ils prélèvent ce qui est nécessaire à leur survie.
Bref, plus je vois le comportement des hommes, plus j'aime les bêtes !
Merci à Babelio et son opération Masse critique, et aux éditions La Salamandre pour l'envoi de ce livre précieux.
Je vous recommande, amis babéliotes, d'aller faire un tour sur le site "salamandre.org". Vous y trouverez des livres, des DVD, des magazines pour petits et grands, des articles et des idées d'activités de grande qualité, produits par un éditeur indépendant et sans but lucratif, dont l'unique objectif et de faire connaître et aimer la nature.
L'amour de la nature, voilà une noble motivation ! de la véritable écologie, bien loin de l'hypocrite écologie politique qui n'a d'écologiste que le nom.
