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Critique de MinervaEmerson
Elisha, 15 ans est terrifié par le regard des autres, il est ce qu'on appelle, sur le continent d'Aslopha, un réprouvé. Sa faiblesse le condamne à devenir la cible des Trakkers, des créatures meurtrières qui sèment la terreur autour d'elles. Afin de protéger le reste de la population et apprendre à la défendre, le jeune homme doit donc intégrer un des camps où sont parqués tous les défaillants physiques ou psychologiques.
Purge est avant tout un roman de fantasy dystopique où la violence tient le rôle du personnage principal. Les scènes sanglantes sont, de mon point de vue, bien moins choquantes que la réalité sociale, politique et religieuse qui court tout au long de la lecture et c'est en ça aussi que réside le talent de l'autrice.
Pour autant, Purge n'est pas que noirceur et combat et Myriam Boscher nous offre, à travers L Escouade 47 notamment, une belle leçon sensible sur le dépassement du handicap, la résilience, l'amitié.
L'amour, dans ses formes les plus diversifiées, tient aussi une grande place au sein du récit. Il est question d'amour fraternel, d'amour marital, d'amour contrarié et d'amour naissant qui ravira les jeunes adultes adeptes de la slow romance.
Mais pour être tout à fait honnête, cette lecture restera une lecture en demi-teinte à cause du jeune héros. S'il se découvre une force et une maturité qu'il ne se soupçonnait pas, à travers les multiples épreuves rencontrées, son émotivité et sa maladresse sentimentale deviennent pénible au fil de la lecture parce qu'elles n'évoluent pas. Il m'est arrivé plus d'une fois pendant le dernier tiers du livre, à chaque scène incluant Elisha et Esteban, de lever les yeux au ciel et de soupirer d'agacement.
Un bémol qui ne remet absolument pas en cause le travail de fond de Myriam Boscher : son univers est complet et rien n'arrive par hasard. Tous les enchaînements sont cohérents et trouvent une réponse au fil de la lecture. La psychologie des personnages est fouillée, qu'ils soient principaux ou secondaires, et les « différences » sont mises en lumière avec sensibilité et pudeur.
Un livre qui donne à réfléchir et devrait avoir un beau parcours auprès de nos ados.
À noter enfin que BeetleBooks Publishing est une petite maison d'édition calvadosienne qui n'a rien à envier aux grandes. Elle nous propose un ouvrage de qualité de plus de 400 pages brochées aux finitions soignées et dont la couverture, créée par Jervy Bonifacio, est tout simplement magnifique.
Je tiens à remercier sincèrement l'éditeur via SimPlement Pro pour sa confiance.
À partir de 13 ans en fonction des sensibilités de chacun (scènes violentes assez crues.)
Purge est avant tout un roman de fantasy dystopique où la violence tient le rôle du personnage principal. Les scènes sanglantes sont, de mon point de vue, bien moins choquantes que la réalité sociale, politique et religieuse qui court tout au long de la lecture et c'est en ça aussi que réside le talent de l'autrice.
Pour autant, Purge n'est pas que noirceur et combat et Myriam Boscher nous offre, à travers L Escouade 47 notamment, une belle leçon sensible sur le dépassement du handicap, la résilience, l'amitié.
L'amour, dans ses formes les plus diversifiées, tient aussi une grande place au sein du récit. Il est question d'amour fraternel, d'amour marital, d'amour contrarié et d'amour naissant qui ravira les jeunes adultes adeptes de la slow romance.
Mais pour être tout à fait honnête, cette lecture restera une lecture en demi-teinte à cause du jeune héros. S'il se découvre une force et une maturité qu'il ne se soupçonnait pas, à travers les multiples épreuves rencontrées, son émotivité et sa maladresse sentimentale deviennent pénible au fil de la lecture parce qu'elles n'évoluent pas. Il m'est arrivé plus d'une fois pendant le dernier tiers du livre, à chaque scène incluant Elisha et Esteban, de lever les yeux au ciel et de soupirer d'agacement.
Un bémol qui ne remet absolument pas en cause le travail de fond de Myriam Boscher : son univers est complet et rien n'arrive par hasard. Tous les enchaînements sont cohérents et trouvent une réponse au fil de la lecture. La psychologie des personnages est fouillée, qu'ils soient principaux ou secondaires, et les « différences » sont mises en lumière avec sensibilité et pudeur.
Un livre qui donne à réfléchir et devrait avoir un beau parcours auprès de nos ados.
À noter enfin que BeetleBooks Publishing est une petite maison d'édition calvadosienne qui n'a rien à envier aux grandes. Elle nous propose un ouvrage de qualité de plus de 400 pages brochées aux finitions soignées et dont la couverture, créée par Jervy Bonifacio, est tout simplement magnifique.
Je tiens à remercier sincèrement l'éditeur via SimPlement Pro pour sa confiance.
À partir de 13 ans en fonction des sensibilités de chacun (scènes violentes assez crues.)
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