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Citations sur La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre (114)

"...la valeur des livres, le respect qu'on leur devrait..."
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Le clochard s'assit à son tour. Il tendit le bras et
monta la flamme de la lampe.
- Que se passe-t-il, les mioches ? Le noir vous
empêche de dormir ?
Camille le regarda gravement.
- Non, monsieur Verran.
- Comment connais-tu mon nom ?
- Ce serait trop long à raconter et nous n'avons
pas le temps.
- Bon sang, petit, qu'est-ce que tu racontes ?
- Rien d'emportant. Maintenant écoutez-moi
bien. Nous allons partir et vous ne nous reverrez
jamais.Mais, avant, il va se passer quelque chose
d'étrange qu'il ne faudra pas chercher à comprendre.
La porte métallique va s'ouvrir et vous vous enfui-
rez sans vous retourner, sans attendre, quoi qu'il se
soit passé. Vous ne reviendrez que dans trois jours,
il y va de votre vie.
- Mais ...
- S'il vous plaît, monsieur Verran, ne posez pas
de questions. Faîtes ce que je vous dis.
Le vieil homme la fixa longuement, en plissant
les paupières. Finalement, il haussa les épaules.
- Comme tu veux, gamine. Si cette porte
s'ouvre, je te promets de m'enfuir sans me retour-
ner quoi qu'il se soit passé. Ça te va ?
Camille hocha la tête et se tourna vers son ami.
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La bibliothèque est l’âme d’une maison, tous les gens de bonne naissance le savent.
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Camille était âgée exactement de quatre mille neuf cents jours, soit un peu plus de treize ans, la première fois qu'elle effectua "le pas sur le côté".
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Salim ferma les yeux un instant, tant la lumière était vive. Quand il les rouvrit, après une infime hésitation, il discerna brièvement trois cercles lumineux en mouvement devant son amie puis, soudain, le cristal d’éteignit.

Lorsque la lumière revint, Duom Nil’Erg ôta délicatement le masque des yeux de Camille et le reposa sur la table. Ses mains tremblaient légèrement alors qu’il contemplait le résultat du test avec stupéfaction.

– C’est impossible, marmonna-t-il, cette figure n’existe que dans les livres.

Camille se redressa. Un seul et immense cercle noir occupait tout l’espace du pan de velours blanc.

Le vieil analyste finit par planter son regard dans le sien.

– Mais qui es-tu ? demanda-t-il. Qui es-tu donc ?
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- Tu as lu Malraux, à ton âge ?
- C'est un phénomène cette fille, expliqua Salim en se rengorgeant. Si c'était une poule, son premier oeuf serait l'"Encyclopædia Universalis".
Camille leva les yeux au ciel.
- De mieux en mieux, Salim. On peut difficilement faire plus délicat que comparer une fille à une poule.
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Elle parlait fort, et les mots qu'elle prononçait éclairaient d'un jour nouveau ce qu'elle vivait. Elle s'aperçut qu'elle pensait intensément ce qu'elle était en train de dire et le poids de l'injustice pesait encore plus lourd sur ses épaules.
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-Salim ?
-Oui ?
-Moi aussi !
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- Regarde, murmura-t-il, c'est extraordinaire!
Camille suivit son regard sans rien remarquer.
- Tu as vu? demanda le garçon. Il est fantastique.
Son amie écarquilla les yeux en signe d'incompréhension. Salim, surexcité, tendit le doigt.
Un homme d'apparence banale passait d'étal en étal, n'accordant aux marchandises qu'un bref coup d’œil avant de continuer son chemin. Un flâneur parmi des centaines d'autres.
- Marchombre! hurla soudain un marchand de bijoux.
Le commerçant, catastrophé, contemplait l'emplacement qui avait été occupé par une bague magnifique, maintenant volatilisée.
- C'est lui, souffla Salim en montrant du menton le badaud qu'il venait de désigner à Camille.

Comme a dit le gendre de ma grand-mère en pinçant le nez du requin blanc qui était en train de le bouffer, il vaut mieux une idée bizarre que pas d'idée du tout, p. 45.

Soie
Coton
Acier
Le sabre tinta avant de se briser, p.268.

Camille était âgée de quatre mille neuf cents jours.

Tous ses sens en éveil, elle guettait l'émergence d'un dessin beaucoup plus redoutable, p. 267.

Une barrière dans l'imagination qui interdit aux dessinateurs de trop s'avancer dans les Spires, et bride leur pouvoir, p. 116.
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Des photocopies furent distribuées et, tandis que Mlle Nicolas évoquait la tendresse et l'anticonformisme qui se dégageaient du texte qu'elle s'apprêtait à lire, Camille se renversa en arrière sur sa chaise et ferma à demi les yeux. Elle se sentait une nouvelle fois en porte-à-faux par rapport à l'école. Elle était dévorée par l'envie d'apprendre, de comprendre, de savoir, et les profs la laissaient sur sa faim. Elle avait vite saisi qu'ils ne tenaient pas spécialement à avoir en face d'eux une fille surdouée, aux connaissances vastes et à 'esprit vif. Pour la plupart, l'élève idéal n'était pas un élève intelligent, mais un élève travailleur, calme et obéissant. Elle se savait incapable d'entrer dans ce moule, mais s'efforçait de faire semblant. Elle maîtrisait bien son rôle, et si parfois elle s'abandonnait à un éclat de brillance, la plupart du temps les profs pensaient avoir affaire à une élève douée, mais dans la norme.
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