Les mondes d'Ewilan, tome 3 : Les tentacules du mal

Qui dit fantasy, dit arène. C'est regrettable, et pourtant il s'agit d'un de ces endroits où le héros / l'héroïne finit tôt ou tard par passer. Et ici, ça tombe plutôt mal, parce que c'est le grand final d'Ewilan. Pour autant, est-ce raté ? Pas du tout. Les monstres sont intéressants, même si on a déjà vu certains d'entre eux au début du tome. Et puis c'est le retour de Vous-savez-qui, plus une politique un peu plus évoluée qu'autrefois (Allons-faire-la-peau-aux-méchants-T'sliches). Oh, et puis il y a aussi quelques prêtres démoniaques, bref un peu de quoi tenir en haleine.
Le reste du tome n'est pas mal non plus. Entre le désert Ourou et Hurindaï, il y a de quoi faire et encore pas mal de terres inexplorées. le voyage est bien plus intéressant que dans tous les tomes précédents, on sort des terrains connus pour la terre inconnue, quant aux personnages, on les quitte après une belle fin qui fera sortir aux fans tous leurs mouchoirs. Ewilan est-il pour autant un chef-d'oeuvre ? Il y a de la marge. Mais cette trilogie est tout de même meilleure que la précédente.