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Critique de Lazare404
Suite et fin de la trilogie sur les dernière années de l'Empire napoléonien, après 1812 et 1814 Jacques-Olivier Boudon s'attaque aux Cent-Jours. Cette brève période occupe une place de choix dans l'épopée impériale et dans l'histoire de France. Comme dans le précédent volume, l'auteur s'attache à réaliser une synthèse exhaustive des événements, sans forcément, comme le laisserait suggérer le titre se focaliser uniquement sur l'aspect militaire.
Car plus que de Napoléon ou de l'Empire, c'est bien un portrait de la France de l'époque que dresse Jacques-Olivier Boudon.
Déchirée entre acceptation de l'héritage révolutionnaire et napoléonien et volonté d'afficher une continuité avec l'Ancien Régime, la monarchie restaurée voulant plaire à tout le monde finit par ne contenter personne. Très vite l'image magnifiée d'un "age d'or" vécu sous l'Empire ressurgit dans les mémoires et c'est bel et bien grâce à un soutien populaire (mais pas universel) que Napoléon parvient à reprendre le pouvoir. Mais lui aussi, ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Se méfiant de l'élan révolutionnaire qui l'a porté sur le trône, il finir par s'isoler. Cette isolation est encore plus vraie au niveau international car l'Europe entière se dresse une fois de plus contre lui malgré son désir, sincère semble t-il, de paix.
Dès lors la guerre est inévitable et son issue tout aussi inéluctable. Malgré les efforts extraordinaires déployés par l'Empereur (et Davout), l'épopée prend fin à Waterloo.
Un chapitre entier est d'ailleurs consacré à la bataille par l'auteur et l'on est tout au long des paragraphes, véritablement sur cette morne plaine, au milieu des fantassins, des cuirassiers et des grognards de la Garde, bravant les boulets et la mitraille.
Un livre parfait pour appréhender les Cent-Jours dans leur globalité.
Car plus que de Napoléon ou de l'Empire, c'est bien un portrait de la France de l'époque que dresse Jacques-Olivier Boudon.
Déchirée entre acceptation de l'héritage révolutionnaire et napoléonien et volonté d'afficher une continuité avec l'Ancien Régime, la monarchie restaurée voulant plaire à tout le monde finit par ne contenter personne. Très vite l'image magnifiée d'un "age d'or" vécu sous l'Empire ressurgit dans les mémoires et c'est bel et bien grâce à un soutien populaire (mais pas universel) que Napoléon parvient à reprendre le pouvoir. Mais lui aussi, ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Se méfiant de l'élan révolutionnaire qui l'a porté sur le trône, il finir par s'isoler. Cette isolation est encore plus vraie au niveau international car l'Europe entière se dresse une fois de plus contre lui malgré son désir, sincère semble t-il, de paix.
Dès lors la guerre est inévitable et son issue tout aussi inéluctable. Malgré les efforts extraordinaires déployés par l'Empereur (et Davout), l'épopée prend fin à Waterloo.
Un chapitre entier est d'ailleurs consacré à la bataille par l'auteur et l'on est tout au long des paragraphes, véritablement sur cette morne plaine, au milieu des fantassins, des cuirassiers et des grognards de la Garde, bravant les boulets et la mitraille.
Un livre parfait pour appréhender les Cent-Jours dans leur globalité.
