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Critique de Le_chien_critique


C'est la lutte finale...
Ou comment transposer Germinal dans un univers de Fantasy.

Des nains cégétistes revendicatifs, des trolls immigrés bouc émissaires, des elfes individualistes et conservateurs, et des hommes, la pire engeance ?
J'ai dévoré ce roman en moins de temps que de l'écrire. de l'action, du thriller, de la politique, du suspense. Bref, un concentré de page turner bien troussé. Des méchants bien méchants et fourbes, des politicards ne pensant qu'à leur réélection.
En fait, c'est notre monde transposé dans un univers fantaisie. On croirait voir les Macrons et autres populistes prêt à tout pour accéder au pouvoir ( ce qui ne doit pas être un hasard, comme les sans-dents).
Et ça marche, l'auteur n'oubliant jamais son histoire au détriment de la diatribe.

Je ne suis pas un adepte de la fantasy, mais l'auteur a su me prendre dans ses filets. Pas de magie ici, il y a des armes à feu, des canons, et même une attaque de trains, on se croirait parfois en plein western situé en révolution industrielle.
Les races imaginaires deviennent ici bien réel, l'imagerie folklorique est rebattue : même si les nains travaillent dans des mines, ils le font sous le joug d'un patronat qui n'a rien a envié à un Germinal.
Lutte des classes et des races, les revendications sociales trouvent ici un souffle épique et somme toute assez nuancée, les personnages étant avant tout des individualistes mais leur combat est pour un monde plus juste.
La thématique sociale est assez variée, que ce soit au niveau de l'environnement/écologie, ou la place accordé aux, aux une au aux autres. Mais je vous laisse découvrir...
Je savais que la SF politique existait, Clément Bouhélier me montre que la fantasy politique existe aussi. Et j'en redemande.

La cité de Olangar nous est présentée sans verser dans des descriptions longuettes, mais par petites touches. On s'y promène du port aux auberges malfamées, des lieux de pouvoirs aux officines des basses oeuvres. Une ville qui lorgne peu à peu vers la révolution industrielle.

Une fois la dernière page tournée, j'ai embrayé de suite avec le second tome, qui est sa suite directe.
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