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Citations sur L'avaleur de sable (22)

Ce qu'on attend d'un individu,
c'est de pouvoir s'asseoir en silence avec
lui, de lever le bras une fois de temps en
temps pour porter une bouteille à nos lèvres
et de regarder tranquillement passer
les filles. Si on ne peut pas faire ça, on n'a
pas compris le sens de la vie.
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Le bonheur ça n’est pas grand-chose, c’est du chagrin qui se repose.
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Je ferme les robinets. L'eau est plutôt tiède, j'ai dû mal doser l'ouverture. Je titube jusqu'à la cuisine et reviens vider deux bacs à glace dans la baignoire. Tant qu'à y être, je découpe un citron en rondelles; il paraît qu'il n'y a rien de plus rafraîchissant qu'une limonade. De toute manière, je n'ai pas vraiment le choix, il faut que je trouve une façon d'écouler tout ce que je rapporte du marché.

Je m'enfonce dans le liquide avec l'intention de m'y éterniser. J'ai apporté quelques bières avec moi, elles tanguent tranquillement au fond de la baignoire.
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« Plus le temps passe, plus on est bien tous les trois. Surtout Sonia et Pierrot, je dirais. Ça se voit dans plein de petites choses comme un sourire, un toucher ou un regard. Rien de bien sérieux si on considère chaque élément séparément, mais une fois alignés ces détails prennent toute une signification. Comme des lettres finalement : toutes seules, ce ne sont que de ridicules pictogrammes, sans personnalité, mais bien agencées avec leurs con-soeurs elles peuvent prendre tout un sens. Alors Pierrot et Sonia sont comme des lettres ; ils ne demandent qu'à composer un mot. C'est une affaire d'ondes. Vous savez, ces petites bebelles irréelles qui courent dans tous les sens et qui régissent nos vies sans qu'on y puisse quoi que ce soit? Ce coup-ci, les ondes de Pierrot ont rencontré les ondelles de Sonia et je vous garantis que ça copule joliment dans ce petit monde invisible. »
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« Et tranquillement j'ai l'impression que commence à s'estomper la distance qu'elle a toujours tenue entre nous. Elle se laisse approcher et je peux voir dans ses yeux des choses qui craquent, qui cassent, qui se démantibulent. Elle fait un pas vers moi, c'était le seul qui nous séparait et même si c'est bien au-dessus de mes forces, même si je sais que je suis en train de mettre le pied sur la plus formidables des galères, je la serre contre moi et on s'accroche désespérément l'un à l'autre, comme les deux seuls survivants d'un hiver nucléaire. Pas pour se réchauffer, juste pour arrêter de mourir un peu. »
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Nous, les hommes, c'est le
genre de besoin qu'on n'arrive pas à comprendre.
[...] À les entendre, si on vient au
monde avec un utérus, c'est qu'il faut absolument
s'en servir. Remarquez qu'on naît
tous avec des amygdales et que ça ne nous
empêche pas de se les faire enlever. De toute
manière, on pourrait en parler pendant des
siècles, ça ne changerait rien : une détentrice
d'utérus qui veut la rentabiliser, c'est
comme une narcomane en manque. Tu
peux lui expliquer cent fois qu'elle se détruit
l'existence, elle finit toujours par se procurer
ce qu'elle désire. Même au gros prix .
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La vie, c'est comme les allumettes,
faut pas jouer avec ça.
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Je m'ennuie horriblement des
paranos qui arpentent les corridors du métro,
des skin-heads qui tabassent n'importe
qui pour le plaisir et des enfants de la maternelle
qui s'amusent avec le condom ou la
seringue trouvée dans la cour d'école. La
ville ! La vraie ville ! Avec ses fous en liberté,
ses policiers meurtriers et sa jeunesse
finie.
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C’est dans la pauvreté, la faim et la solitude qu’on peut vraiment toucher à ce truc impossible qu’est la liberté.”
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[Julien]
Parce que toi, tu m'as tout dit? Voyons, tout ce que je sais de toi, c'est que tu as vingt-cinq ans, que tu as un cycle de vingt-sept jours et que t'as déjà baisé un policier.
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