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Critique de jamiK
Antoine est envoyé par son père chez ses grand-parents, à la montagne, dans les Vosges. Séjour qui ne le réjouit guère. On découvre qu'entre le petit-fils et son grand-père, les relations ne sont pas faciles, le vieil homme est bourru, adepte de la chasse. C'est une histoire sur l'incompréhension entre les générations, les difficultés de communiquer, chacun se renferme dans son mutisme, et le rapport à la nature va nous entrainer dans un récit fantastique assez étrange.
Le graphisme est traité comme en trichromie, avec des couleurs en aplats, saturées, les contrastes sont forts et agressifs, et le trait est épais et précis, cela renforce l'ambiance fantastique un peu inquiétante, à la manière de Charles Burns. La colorisation est magnifique, elle apporte un impact fort.
C'est une drôle de partie de chasse, lourde et inquiétante, merveilleuse et pleine de tensions, un beau récit qui porte le thème délicat et pesant vers une dimension onirique et forte. J'ai cité Charles Burns, le rapprochement est évident, pourtant il existe une différence fondamentale, c'est l'ancrage du récit à une région, le thème, les personnages, l'atmosphère, la nature, tout cela est vraiment très vosgien.
Le graphisme est traité comme en trichromie, avec des couleurs en aplats, saturées, les contrastes sont forts et agressifs, et le trait est épais et précis, cela renforce l'ambiance fantastique un peu inquiétante, à la manière de Charles Burns. La colorisation est magnifique, elle apporte un impact fort.
C'est une drôle de partie de chasse, lourde et inquiétante, merveilleuse et pleine de tensions, un beau récit qui porte le thème délicat et pesant vers une dimension onirique et forte. J'ai cité Charles Burns, le rapprochement est évident, pourtant il existe une différence fondamentale, c'est l'ancrage du récit à une région, le thème, les personnages, l'atmosphère, la nature, tout cela est vraiment très vosgien.
