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Critique de Saiwhisper


C'est toujours avec une certaine impatience que j'attends les sorties Assassin's Creed rédigées par Oliver Bowden. Si les premiers reprenaient chaque jeu de la firme, les deux derniers opus apportaient un véritable complément aux joueurs : ils permettaient de mettre en avant un personnage secondaire ou d'apporter des informations nouvelles sur l'univers. C'est la première fois que je lis un AC sans avoir joué au jeu (pourtant cet univers égyptien et les nouvelles fonctionnalités me bottent bien !), je ne peux donc pas dire quel supplément cela apporte réellement. J'avais donc quelques appréhensions au moment de ma lecture… Finalement, si j'en crois le résumé, il s'agit d'un préquel au jeu qui permet de comprendre la création de la confrérie des Assassins. Je ne sais pas si je le résumerais ainsi, car les victimes Medjaÿ (guerriers d'élite) sont nombreuses ! C'est carrément une hécatombe au lieu d'une explication sur l'origine de la confrérie… En tout cas, il n'est donc pas nécessaire d'être joueur ou d'avoir lu les autres opus… Il est vrai que l'on n'est pas perdu et que, comme tous les autres livres, on rentre facilement dans l'histoire. Celle-ci va mettre en scène le passé de Bayek. On va découvrir sa jeunesse, sa romance avec Aya, sa relation avec certains membres de la ville de Siwa, son rapport avec son père Sabu, sa formation et ses premières expériences dans la voie des Medjaÿ. C'est plutôt intéressant de voir Bayek progresser, apprendre de ses erreurs, se battre et tisser des liens. le rythme est correct : il y a de l'action ainsi que diverses phases de dialogues… Je n'ai pas forcément réussi à me représenter certains lieux, mais cela n'enlève pas le charme de l'époque égyptienne.

Lorsque la narration n'est pas à la première personne avec Bayek, elle passe à la troisième personne en se plaçant du côté des personnages secondaires, notamment Aya, Raia et Bion. J'ai beaucoup aimé les passages mettant en scène Aya : c'est une demoiselle intelligente, avisée, observatrice, autoritaire et sûre d'elle. Elle forme un joli tandem avec Bayek et ne fait pas office de plante verte. Aya se bat contre ses ennemis, s'oppose à son aimé lorsqu'elle n'est pas d'accord et va au bout de ses envies. C'est vraiment une femme qui agit selon ses convictions et qui n'a pas nécessairement besoin d'autrui pour exister. Autant dire que j'ai fini par avoir un coup de coeur pour elle, notamment à partir des deux tiers du livre, puisqu'elle prend enfin une certaine place dans le récit. Bion, un assassin puissant, adroit et entêté va également avoir un grand rôle. On le découvre dès le début, puisque le roman commence sur un meurtre. Ponctuellement, on va suivre l'avancée de Bion, ses nombreux crimes et son nouvel objectif : éradiquer la lignée des Medjaÿ. Évidemment, on se doute que sa route croisera tôt ou tard la route de Bayek et sa famille, mais la confrontation est plutôt bien menée…

J'ai mis du temps à m'attacher aux personnages néanmoins, j'ai fini par apprécier certains d'entre eux comme Aya et surtout Tuta, un garçon qui va rencontrer Bayek et qui va jouer un rôle capital dans sa destinée… La plume de l'auteur est toujours simple et facile à suivre. Comme dit plus haut, cela manquait parfois de descriptions… de plus, j'ai trouvé certains rebondissements prévisibles cependant, j'ai tout de même passé un bon moment. J'ai pris plaisir à découvrir le passé de chaque personnage. Ce n'est pas le meilleur roman de la firme toutefois, mon ressenti est un peu différent des autres, dans le sens où je n'ai pas encore joué au jeu et ne peux pas dire si je trouve les personnages fidèles ou non… Autant vous dire qu'à présent, je n'ai qu'une hâte : acquérir et découvrir bientôt le jeu… Mais ça, c'est une autre histoire !
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