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Citations sur Assassin's Creed, tome 3 : La croisade secrète (24)

Ce furent les oiseaux que la vigie vit en premier. Une armée en marche attire les charognards - ailés, pour la plupart - qui se ruent sur le moindre reste : nourriture, déchets, carcasses de chevaux ou d'humains. Ensuite, la vigie vit la poussière. Puis, une vague gigantesque assombrit l'horizon, déferla peu à peu sur les terres, dévorant tout sur son passage. Une armée colonise, disloque, détruit le paysage qu'elle occupe ; c'est une bête monstrueuse, gigantesque et insatiable qui se repaît de tout ce qu'elle foule et, bien souvent - ce dont Salah Al'din était pleinement conscient - sa seule vue suffit à inciter l'ennemi à se rendre.
Mais ce ne fut pas le cas, cette fois-ci : les Assassins ne craignaient rien ni personne.
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- J'ai une question à te poser, lui demanda Al Mualim lors de leur entrevue suivante. (Le Maître venait enfin de restituer son grade de Maître assassin à Altaïr, mais il semblait tout de même vouloir s'assurer qu'il ne se trompait pas.) Quelle est la seule des vérités ? Celle qui guide les Assassins ?
- C'est en nous-mêmes que nous plaçons notre foi, répondit Altaïr, impatient de le satisfaire et de lui prouver qu'il avait bel et bien changé, que sa miséricorde avait payé. Nous voyons le monde tel qu'il est réellement, et luttons pour qu'un jour l'Humanité entière puisse le contempler.
- Qu'est-ce que le monde, alors ?
- Une illusion, répondit Altaïr. Une illusion à laquelle nous pouvons nous soumettre, mais que nous devrions transcender.
- Et qu'est-ce que la transcendance, Altaïr ?
- La reconnaissance de lois qui ne sont pas dictées par la Providence, mais par la raison. Je comprends maintenant que notre Credo ne nous impose pas d'être libres en toutes circonstances, mais d'être sages en toutes circonstances.
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L'hospitalier était plus petit qu'Altaïr ne l'aurait cru. Glabre, les cheveux blancs et ras, les yeux vides et cruels, la bouche aux commissures tombantes, il avait l'air d'un cadavre. Il portait sur chaque bras la croix blanche des Hospitaliers, et un crucifix pendait à son cou; malgré cela, Altaïr ne put s'empêcher de penser que, quel que soit le Dieu qu'il adorait, ce dernier l'avait privé de son humanité. Car il portait également un tablier. Un tablier maculé de sang.
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- L'Assassin remet en question toute croyance établie, dis-je non sans une touche d'emphase. Y compris les siennes.
- C'est paradoxal... (Maffeo)
- Eh bien, le Maître a écrit également à propos des contradictions et des absurdités qui accompagnent le quotidien des Assassins : comment ils cherchent à semer les graines de la paix en usant de la violence et du meurtre ; comment ils aspirent à pousser autrui à ouvrir son esprit au monde quand eux-mêmes prêtent allégeance à un Maître à qui ils obéissent sans conditions ; comment, enfin, ils dénoncent les dangers d'une ferveur religieuse aveugle, alors qu'ils imposent à leurs pairs de suivre le Credo des Assassins sans poser de questions.
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Altaïr fronça les sourcils devant l'indéfectible insolence du rafiq. L'homme ne lui avait cependant pas manqué suffisamment de respect pour qu'il déverse sur lui toute sa haine. La mesure avec laquelle celui-ci le provoquait était étonnante: s'il avait fait meilleur usage de ses talents, nul doute qu'il ne passerait pas ses journées derrière un bureau. Un jour, Altaïr serait en mesure de le lui faire remarquer. Mais pour l'heure, il avait à faire. Une nouvelle vie devait être fauchée.
_ Son nom est Abu'l Nuqoud. Que peux-tu me dire sur lui?
_ Oh, le Prince des Marchands de Damas! s'exclama le chef du Bureau impressionné. L'homme le plus riche de la cité. Comme c'est excitant! Et dangereux également... Je t'envie, Altaïr, tu sais. Oh, je ne parle pas de la gifle d'Al Mualim et de ta disgrâce, bien entendu. Mais, oui, excepté l'opprobre et la haine de tes pairs, excepté ces écrasants revers, je t'envie beaucoup....
Altaïr imagina son cou fendu par sa lame.
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Maffeo et moi-même demeurons à Massyaf et comptons y résider encore quelques temps. Nous ne partirons qu'après avoir levé une ou deux... comment nommer cela? Une ou deux incertitudes, je dirais. Durant notre séjour ici, nous restons sous les ordres du Maître, Altaïr Ibn-La'Ahad. S'il est frustrant d'abandonner à un autre mon libre arbitre _ qui plus est lorsque cet autre s'avère être le dirigeant de notre Ordre et qu'aujourd'hui, rattrapé par le temps, il manie l'ambiguïté avec autant de virtuosité qu'il maniait autrefois la lame et l'épée _, je jouis au moins du privilège d'être devenu son confident.
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Autour de son cadavre, le sang inonda la pierre. Frédérick le Rouge n'avait jamais si bien porté son nom.
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- Avoir un esprit ouvert est une chose, en avoir un si ouvert que les oiseaux peuvent l'inonder de fiente en est une autre.
(Maria à Altaïr)
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Altaïr regarda son adversaire dans les yeux. Il testa imperceptiblement le mécanisme de sa lame. Tout fonctionnait.
_ Que viens-tu donc chercher ici? lui demanda Sablé avec ce même sourire détaché.
_ Ta mort, lâcha abruptement Altaïr.
Il frappa.
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_ Te crois-tu différent de ces autres crapules? demanda Altaïr.
_ Oh, mais je le suis... Comme mes frères, je sers une cause bien plus noble que le profit...
_ Tes frères?
Tamir gloussa fébrilement encore une fois.
_ Ah... il croit que j'agis seul. Je ne suis qu'une pièce d'échecs, un pion au rôle bien défini. Je crois que tu croiseras les autres bien assez tôt. Et je ne doute pas qu'ils verront ton affront d'un mauvais œil.
_ Parfait. J'ai l'intention d'en finir également avec eux.
_ Quelle présomption! L'orgueil est un poison, mon enfant, dit Tamir.
Puis, il rendit son dernier souffle.
_ Le changement en ce monde se fait toujours au prix de quelques vies, récita Altaïr en fermant les paupières du marchand.
Il saisit dans sa robe la plume d'Al Mualim, la trempa dans le sang de Tamir, lança un dernier regard en direction des gardes, puis quitta les lieux, disparaissant dans la foule. Lorsque la clameur éclata derrière lui, il n'était déjà plus qu'un fantôme.
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