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Critique de charlene_bzh


Lors de mon voyage littéraire en Irlande cet été, j'ai découvert John Boyne avec Les fureurs invisibles du coeur que j'avais adoré. C'est donc avec un immense plaisir que je me suis plongée dans le dernier roman de cet auteur : Il n'est pire aveugle.

Lors de mes précédentes lectures, j'ai pu me rendre compte que la religion est omniprésente. Elle dicte la vie des gens. Elle est leur quotidien. Les prêtres et les membres du clergé sont des personnes très importantes et très respectées.

Jusqu'où va aller cette vénération ? Jusqu'à quand ? La considération de la population envers les prêtres s'étiole laissant place à la colère et à l'incompréhension au file des années.

Odran Yates est prêtre, c'est le narrateur de l'histoire. Lorsqu'il rentre au séminaire, il a la foi, une foi inébranlable. Il va faire le bien autour de lui. Il le veut. Tout à son innocence il termine ses études. C'est ce qui l'anime, le rend heureux. Il est fière de sa fonction et de ce qu'il donne aux gens. Quarante ans plus tard, ses croyances sont ébranlées par la découverte de lourds secrets dévoilés.

Ce roman parle de religion. du catholicisme et des scandales donc les prêtres ont fait et font encore l'objet aujourd'hui. La pédophilie, ce crime, cet acte qui est caché, voilé lorsqu'il s'agit d'hommes d'église.

Un récit aussi tragique que profond, dont le thème de la pédophilie est traitée avec brio. Nous sommes pas dans le pathos, nous sommes dans les faits. Les scandales à répétitions, la méfiance des gens, les vies détruites. C'est fort et puissant. Un roman qui marque.

J'ai aimé retrouver la plume de John Boyne. Sa façon de dépeindre ses personnages, leur psychologie analysée et décrite finement, leur traits de caractères, rien n'est omis. Il les fait vivre comme un marionnettiste donne vie sa ses poupées de chiffon. Et la magie a opéré sur moi comme la dernière fois.
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