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Critique de Alfaric
Pythie est une prêtresse maudite par Apollon, le dieu bellâtre qu'elle a envoyé paître bien comme il faut : plus personne ne prête attention à ses visions, et plus personne ne prête foi à ses prophéties. Xanthe est un énième fils bâtard de Zeux qui ambitionne devenir comme ses nombreux demi-frères un pourfendeur de monstres et un protecteur de la veuve et de l'orphelin, mais il aussi courageux que présomptueux donc sa carrière et son espérance de vie ne sont pas parties pour durer. Pour qu'il puisse accomplir son destin de héros, son père Zeus organise leur rencontre : Pythie est destinée à être le filet de sécurité de Xanthe, puisqu'à moitié divin il n'est pas atteint pas la malédiction d'Apollon... C'est parti pour des heures de grande aventure pour le duo dépareillé accompagné de la vieille prêtresse Cassandre et de Zeus déguisé en panda, euh pardon en poulet : au programme de ce tome 1 Phaïa la truie anthropophage, l'accident de la Source de Castalie, Polu la chimère domestique, le Choc des Boulards avec Thésée, Thèbes fermée pour cause de Sphinx, la Reine Cougar, et Elecathe la nymphe infernale ^^
La mythologie a donné lieu à pas mal de séries humoristiques assez réussies, mais ici force est de constater que celle-ci fait vraiment du bien aux zygomatiques. Pourquoi ? Parce qu'Elsa Brants enfant du "Club Dorothée" a su mixer les influences fort éloignées de Gotlib et de Rumiko Takahachi le tout sous un habillage visuel qui n'est pas sans rappeler les productions Marathon ("Totally Spies", "Martin Mystère", "L'Odyssée"...). On a donc un joyeux bordel très fluide et très dynamique truffé de références de toutes sortes. Cela pourrait être très répétitif comme souvent avec les « gag manga » à la Rumiko Takahachi, mais la série est courte donc ici il n'y a vraiment aucun mal à se faire du bien. J'ai presque honte de ne pas lâcher la 4e étoile, mais j'ai rencontré avec cette série le même problème qu'avec bon nombre de mangas français à savoir le côté fan, très fan voire trop fan : ils ont bien souvent du mal à trouver leur propre voie pour se différencier vraiment donc complètement de leurs modèles japonais du coup ça fait un peu fanboy / fangirl sur le fond et fanart sur la forme... C'est un peu dommage, mais le manga français n'en est qu'à ses tous débuts, donc laissons lui le temps de grandir pour s'émanciper de ses aînés ^^
PS: Notez qu'Elsa Brants est aussi la compagne de Guillaume Lapeyre qui a également contribué au manga français et pas qu'un peu avec "City Hall", "Booksterz", "La Brigade Temporelle"… Décidément Montpellier et l'Hérault semblent être le fer de lance du manga made in France !
La mythologie a donné lieu à pas mal de séries humoristiques assez réussies, mais ici force est de constater que celle-ci fait vraiment du bien aux zygomatiques. Pourquoi ? Parce qu'Elsa Brants enfant du "Club Dorothée" a su mixer les influences fort éloignées de Gotlib et de Rumiko Takahachi le tout sous un habillage visuel qui n'est pas sans rappeler les productions Marathon ("Totally Spies", "Martin Mystère", "L'Odyssée"...). On a donc un joyeux bordel très fluide et très dynamique truffé de références de toutes sortes. Cela pourrait être très répétitif comme souvent avec les « gag manga » à la Rumiko Takahachi, mais la série est courte donc ici il n'y a vraiment aucun mal à se faire du bien. J'ai presque honte de ne pas lâcher la 4e étoile, mais j'ai rencontré avec cette série le même problème qu'avec bon nombre de mangas français à savoir le côté fan, très fan voire trop fan : ils ont bien souvent du mal à trouver leur propre voie pour se différencier vraiment donc complètement de leurs modèles japonais du coup ça fait un peu fanboy / fangirl sur le fond et fanart sur la forme... C'est un peu dommage, mais le manga français n'en est qu'à ses tous débuts, donc laissons lui le temps de grandir pour s'émanciper de ses aînés ^^
PS: Notez qu'Elsa Brants est aussi la compagne de Guillaume Lapeyre qui a également contribué au manga français et pas qu'un peu avec "City Hall", "Booksterz", "La Brigade Temporelle"… Décidément Montpellier et l'Hérault semblent être le fer de lance du manga made in France !
