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Critique de Preskilia


Mes souvenirs sur ce troisième opus étaient bien vagues, c'est donc légère que je me suis lancée dans la suite des aventures de nos quatre compères.


Une grande étape se prépare cet été, les filles ont fini le lycée, vient le moment de se lancer dans la vie adulte, de grandir et surtout de se définir sans le quatuor.


Certaines le vivent un peu mieux que d'autres, c'est le cas de Carmen qui est toujours aussi volontaire, téméraire et avec un caractère bien trempé qui lui joue très souvent des tours. Dans les précédents tomes elle s'est montrée très capricieuse, colérique et égoïste, ce tome ci partait sur les mêmes auspices. Mais cela ne dure pas, revirement de situation, Carmen change, elle évolue pour mon plus grand plaisir. J'ai découvert une jeune femme qui devient plus terre à terre, généreuse, touchante et surtout que l'on a envie d'aimer. Elle apprend également à aimer toujours aussi fort mais moins exclusivement. Sa passion m'a fait vivre de grands moments dans ce tome. Sa relation fusionnelle avec sa mère a subi quelque revers mais en est toujours plus forte, cela m'a beaucoup fait penser à la série tv "Gilmore Girls".


Bee reste un personnage que j'adore. Peu importe la situation elle se montre toujours positive, rayonnante, joyeuse et pétillante. La vie est loin d'être facile pour elle depuis la mort de sa mère mais elle sait surmonter cela avec une volonté de fer et garde une âme tendre. Son stage de foot s'annonce exaltant, un bon exutoire de vacances avant la vie en faculté qu'elle attend tant. Seulement tout n'est pas aussi simple, vite rattrapée par ses erreurs passées elle se rend vite compte qu'elle n'a pas vraiment surmonté son manque d'affection et sa solitude. Moins touchante que dans le tome précédent, elle a tout de même su m'intriguer par sa force de caractère et son désir contrôlé.


Lena, cette jeune femme timide, résolument renfermée, qui souffre beaucoup de sa rupture avec Kostos, s'est montrée moins désespérée. Progressivement elle se recentre sur l'essentielle, ses propres désirs et son avenir. Sous cette petite coquille fragile, se cache en fait une âme d'artiste sensible aux émotions des autres mais qui sait se défendre pour atteindre son but. J'ai beaucoup aimé l'intrigue autour de sa famille, cette douleur qu'il faut dépasser pour en sortir grandis et plus unis. Une famille avec des défauts mais qui s'aime vraiment.


Tibby, sacrée Tibby. Toujours pleine de doutes, jamais sûre d'elle, qui a peur de s'engager. Ma frustration est au plus haut point avec Tibby, j'ai tellement envie de la secouer pour qu'elle ait moins peur de ressentir les choses, d'aimer pleinement et de se lâcher. Ses émotions l'a rattrapent rapidement, pas concernant Bailey cette fois mais à cause de son cercle familial et de Brian. Celui-ci se montre patient, fort et un homme sur qui elle peut compter entièrement. Un certain passage m'a beaucoup marqué concernant Tibby, son assurance était impressionnante, son amitié sans faille et son dévouement touchant, un gros déclic pour elle, j'espère que cela durera.


Sans aucune hésitation, mon préféré pour le moment, plein d'émotions, de tendresse mais surtout de renouveau, c'est un pur bonheur à lire, un rayon de soleil, un vent d'air frais qui nous emporte au fil des pages.
Lien : http://preskilia.blogspot.fr..
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