Avec "
Comme le temps passe" plus encore qu'avec "
Les sept couleurs" on peut penser que
Brasillach était arrivé à une certaine forme d'aboutissement .
Tout ce qui fait le charme de ses romans précédents , l'amour éternel mais difficile , la jeunesse et surtout sa perte se trouve ici magnifié . Il y fait d'ailleurs allusion à la fin de son récit en citant quelques personnages de ses premiers écrits. L'histoire est d'une simplicité inouïe et pourtant on ne s'ennuie pas une seule seconde à suivre Florence et René .
Il écrira encore trois romans dont " Six heures à perdre" qui bien que souvent oublié est pour moi le meilleur de ce qu'il a écrit.
Alors oui on pourra dire que l'écriture est datée et quelque peu démodée mais quel roman écrit dans les années 30 ne l'est pas ?
Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre de la littérature mais c'est un livre indispensable pour comprendre ou essayer de comprendre cette époque pleine de contradiction.
Et puis non lire
Brasillach ne fera pas de vous un fasciste pas plus que lire "L'Équipe" fera de vous un sportif accompli .
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