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Critique de Sharon


C'est fou comme, parfois, je peux être brève : je n'ai pas connu la première série, je n'ai pas lu la première série de livre, je ne connais pas la nouvelle série, mais je lis le tome 2 qui est tiré de cette série. Après cette mise au point, passons au livre.
Sabrina est à moitié sorcière, à moitié humaine, et ce n'est jamais facile à vivre. A la fin du tome 1, elle a fait le choix de basculer du côté des sorciers, pour sauver ses proches humains – un paradoxe quand on sait que les sorciers n'en ont strictement rien à faire des humains, mais alors rien.
Sabrina s'intègre tout de même plutôt bien à l'Académie des Arts invisibles. Elle doit faire « avec », avec ses sorcières qui la considèrent d'un drôle d'oeil en dépit de l'aura de son défunt père – parce qu'elle est à moitié humaine, parce qu'elle aide les humains. Il faut une nouvelle catastrophe, une nouvelle incursion démoniaque dans le monde des humains et des sorciers pour que Sabrina se promette de faire mieux que la première fois.
Alors, qui ai-je aimé dans ce livre ? J'aime les beaux méchants, j'aime donc Nick Scratch, personnage qui gagne largement à être connu, même s'il est entièrement sorcier, avec des méthodes de sorciers – la séduction n'existe pas chez les sorciers, le passage à l'acte et la polygamie sont constants. Je vous rassure, ses partenaires sont toujours pleinement consentantes, de manière implicite, il est vrai : quand on arrache les vêtements du garçon, c'est très rarement parce qu'on ressent le besoin urgent de faire une lessive ! Oui, j'aime beaucoup Nick, parce qu'il est drôle, parce qu'il révèle ses qualités au fur et à mesure du récit. Il m'a semblé bien plus intéressant qu'Harvey, l'ancien petit ami humain de Sabrina, droit dans ses bottes, fils de chasseur de sorcières, et choisissant son camp. Alors oui, il a des circonstances atténuantes, surtout quand il découvre qui est responsable de la mort de son frère bien aimé. Disons qu'une des décisions qu'il prend m'a vraiment semblé trop facile.
Quant aux sorcières, l'accent est mis sur Prudence. Si les sorcières, dans l'imaginaire, font peur parce qu'elles sont des femmes libres, qui n'en ont rien à faire des règles imposées par les hommes, rien de tout cela pour Prudence, qui ne rêve que d'être reconnue officiellement par son père, qui la considère au mieux comme une bonne d'enfants presque pas compétente pour son précieux rejeton – un garçon, vous l'aurez compris. Il est un si bon père que l'une des tantes de Sabrina a enlevé son autre fille, pour qu'elle soit plus heureuse que ne l'a été Prudence. Sa vie, ses choix, ce qui entraîne ses décisions sont tout sauf simples, elle qui est habituée à vivre dans un monde infernal dans lequel aucune trace de faiblesse n'est possible.
Si Sabrina a une place de choix, si certains chapitres se focalisent sur Harvey, sur Prudence, il est deux autres personnages que j'aurai aimés voir davantage développés, Roz, qui souffre physiquement et moralement à cause des sorcières (et de manière aussi injuste que dans la grande tradition des contes de fée) et Susie Putnam, bien plus forte qu'elle n'y paraît. Si un tome 3 paraît, j'aimerai vraiment retrouver ces deux personnages et les suivre – en plus de Sabrina, bien entendu.
Il est coutume de dire que l'enfer est pavé de bonnes intention : Sabrina, Nick et les autres s'y dirigent tout droit.
Note : j'aurai bien vu un peu plus de Salem aussi !
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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