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Critique de Arthore


Il ne s'agit ni de l'adaptation du livre de Tim Guénard ni du film franco-italien réalisé par Camillo Mastrocinque et sorti en 1950 , mais d'une histoire dans les années 30 au fin fond de la Nouvelle Orléans.
Louisiane, 1933 à Kentwood, Doug Winston, jeune noir véritable force de la nature et amateur de jazz, travaille dans une scierie. Sa vie ainsi que celle des siens est rythmée par la cruauté de la ségrégation et du Ku klux Klan.
Renvoyé pour avoir voulu défendre l'honneur de son père et se révolter contre l'injustice, seule la découverte de la boxe et l'avenir qu'elle lui offre, vont le faire s'éloigner de l'immense sentiment de haine qui s'est développée en lui.

D'aucuns diront que ce livre est parsemé de poncifs.... mais est-ce un mal lorsque le devoir de mémoire est ravivé? Et est-ce que rappeler que quoi qu'il arrive, la haine n'est jamais la réponse, est une si grande évidence???

En effet, les auteurs, grâce à un dessin noir et blanc aussi percutant que des coups de poing et à des références historiques d'une grande précision, nous font revivre les années terribles du racisme et de la ségrégation dans le sud des E.U. au début du XXème s.

Nous sont rappelées les origines du K.K.K. ( = Lumière, appellation donnée par James R Crowe) , créé après la guerre de sécession en 1865, suite à la victoire des nordistes abolitionnistes et à la volonté de certains perdants de terroriser les noirs libérés, d'affirmer la supériorité de la domination de la race blanche par la terreur!

De même, le rappel du pourquoi de l'importance de l'amour de la musique pour les esclaves noirs n'est pas sans intérêt. Moyen de forger leur identité, comme leurs ancêtres africains, ces esclaves n'auront de cesse de mêler la musique à chaque instant vécu. Pour rythmer le travail, célébrer les fêtes, conduire les leurs à leur dernière demeure...

Alors pour la force et la beauté du dessin d'une part, et pour les rappels de cette période sombre de l'histoire d'autre part, A LIRE



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