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Critique de Sharon


Sharon
12 septembre 2020
Mais que m'arrive-t-il ? J'aime pourtant beaucoup les romans de Patricia Briggs, et là, ma lecture a connu deux faux départs : j'ai commencé à lire le livre, je l'ai reposé, j'ai recommencé la lecture quelques temps plus tard, toujours rien, et ce n'est qu'après un séjour de deux ans dans ma PAL et une série de lecture difficile, que j'ai eu besoin d'une série de lecture facile et que j'ai enfin lu de bout en bout ce roman. J'ai juste eu du mal pendant les 27 premières pages – presque rien.
Le Marrock est absent – mais que fait-il en Afrique avec son fils Samuel ? Certes, l'enlèvement de Mercy a été un choc pour lui, mais tout de même – et Charles dirige la meute tout en gérant les comptes, ou plutôt en les examinant à la loupe. Nous en étions là d'activités assez banales…. Ah, pardon, on me souffle dans l'oreillette que l'entente est tout sauf parfaite entre Leah, l'épouse du Marrock, et Anna, celle de Charles. L'une prépare une pâte à brownie (avec de l'orange, quelle horreur du point de vue de Léah), l'autre des cookies au beurre de cacahuète (recette disponible sur simple demande, je l'ai sur un livre de recette). Il est question aussi de refaire des soirées musicales et… Anna n'a pas vraiment idée à quoi elles ressemblaient, ces fameuses soirées (l'épilogue du roman nous en donnera une idée assez juste). La routine, jusqu'à ce qu'un des sauvageons du Marrock n'appelle – ou plutôt le conjoint d'Hester, une sauvageonne, et appelle parce qu'il a un problème : Hester, louve-garou instable de son état, a été kidnappée. La routine, presque.
Oui, Charles et Anna vont y aller, et vont découvrir une organisation assez inquiétante derrière cet enlèvement. Ils vont découvrir aussi que la menace est toujours là, que tous les sauvageons sont en danger. Les sauvageons, ce sont des loups qui ont des « troubles », qui ne parviennent plus, pour diverses raisons, à vivre dans une meute, mais qui, cependant, parviennent encore à vivre seuls, isolés, sans trop de dangers pour eux ou pour les autres : le Marrock veille, et sait ce qu'il doit faire au cas où l'un de ces loups-garous deviendrait ingérable.
C'est donc après des combats mémorables et douloureux que les membres de la meute doivent avertir et protéger les sauvageons – l'autrice n'oublie jamais que la mort d'un des leurs n'a rien d'anodin. Asil, le Maure, n'a pas oublié la femme qu'il aimait et qui n'est plus. Et l'on ne se remet pas forcément des agressions que l'on a subi : Anna a été maltraitée, torturée, dans la première meute à laquelle elle a appartenu, et même si elle est forte, même si elle est une combattante, il est des traumatismes qui sont restés, surtout quand son passé lui revient en pleine face et que sa charge d'omega l'amène à puiser au fin fond de ses possibilités. Et au fin fond de celles de la meute.
Je terminerai par une mention spéciale pour Leah, une louve bourrée de qualités, celle notamment de dire tout ce qu'elle pense, de ne pas avoir de secrets, et de ne jamais négliger son entrainement. Il en est deux qui ne sont pas près de l'oublier !
Une citation, pour prouver que Leah n'est pas la compagne du Marrock pour rien :
« Elle [Leah] aimait de tout son coeur égoïste l'enfoiré insensible et imparfait qu'était son mari et compagnon. »
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