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Critique de kuroineko
En arrivant devant le rayon fantasy de ma librairie, c'est le titre de cette intégrale qui m'a attirée. Corbeau. J'aime beaucoup cet oiseau. A cela s'ajoutait une envie de me plonger dans des mondes imaginaires. Lançons-nous.
Tout commence avec un cavalier sous la pluie, fatigué et affamé. Tiëragan - dit Tiër - est le fils d'un boulanger d'un petit village du nord-ouest de l'Empire. Il a fui le pétrin et le levain dix années auparavant pour s'enrôler dans les armées impériales alors en guerre. Une décennie de combats plus tard, il s'en retourne chez lui. Mais pour l'instant, tout ce qui l'intéresse, c'est mettre son cheval et lui-même au sec et bénéficier d'un bon repas chaud dans l'auberge qu'il entrevoit. C'est ainsi que débute cette histoire...
Lors des premières pages, j'avoue m'être dit que ça allait parler de magie, de complots, d'anciennes malédictions, ... Bref rien de bien original. Pourtant très vite Patricia Briggs m'a fait oublié toutes mes préventions en m'entraînant dans un récit immersif. Elle dirige le tempo d'une main sûre, alternant actions et moments plus réflexifs en donnant à l'ensemble une très belle cohésion.
Autre atout majeur de son diptyque : ses personnages. Principaux ou secondaires, et il y en a beaucoup, tous sont bien incarnés. L'auteure les étoffe à mesure des chapitres. de la même façon, elle respecte un bon équilibre dans l'agencement de sa trame et dans la manière de diffuser les éléments qui nous permettent, comme autant de pièces de puzzle rassemblées, d'obtenir la vision globale de son intrigue.
Ni manichéen ni stéréotypé, son récit avance sur un rythme maîtrisé, apportant son lot d'émotions diverses.
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre Tiër, Séraphe et leurs enfants dans les aventures auxquelles ils se retrouvent confrontés. le système d'Ordres magiques, chacun symbolisé par un oiseau, m'a paru très intéressant. Et encore plus au fur et à mesure qu'on en apprend plus à leurs propos. le Corbeau du titre représente les mages, ce qu'est Séraphe. Je vous laisse découvrir les cinq autres et leurs pouvoirs bien particuliers.
Au total, un pavé de 875 pages qui se lit sans le moindre temps mort et avec beaucoup d'envie. Je ne peux que conseiller cette belle fantasy.
Tout commence avec un cavalier sous la pluie, fatigué et affamé. Tiëragan - dit Tiër - est le fils d'un boulanger d'un petit village du nord-ouest de l'Empire. Il a fui le pétrin et le levain dix années auparavant pour s'enrôler dans les armées impériales alors en guerre. Une décennie de combats plus tard, il s'en retourne chez lui. Mais pour l'instant, tout ce qui l'intéresse, c'est mettre son cheval et lui-même au sec et bénéficier d'un bon repas chaud dans l'auberge qu'il entrevoit. C'est ainsi que débute cette histoire...
Lors des premières pages, j'avoue m'être dit que ça allait parler de magie, de complots, d'anciennes malédictions, ... Bref rien de bien original. Pourtant très vite Patricia Briggs m'a fait oublié toutes mes préventions en m'entraînant dans un récit immersif. Elle dirige le tempo d'une main sûre, alternant actions et moments plus réflexifs en donnant à l'ensemble une très belle cohésion.
Autre atout majeur de son diptyque : ses personnages. Principaux ou secondaires, et il y en a beaucoup, tous sont bien incarnés. L'auteure les étoffe à mesure des chapitres. de la même façon, elle respecte un bon équilibre dans l'agencement de sa trame et dans la manière de diffuser les éléments qui nous permettent, comme autant de pièces de puzzle rassemblées, d'obtenir la vision globale de son intrigue.
Ni manichéen ni stéréotypé, son récit avance sur un rythme maîtrisé, apportant son lot d'émotions diverses.
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre Tiër, Séraphe et leurs enfants dans les aventures auxquelles ils se retrouvent confrontés. le système d'Ordres magiques, chacun symbolisé par un oiseau, m'a paru très intéressant. Et encore plus au fur et à mesure qu'on en apprend plus à leurs propos. le Corbeau du titre représente les mages, ce qu'est Séraphe. Je vous laisse découvrir les cinq autres et leurs pouvoirs bien particuliers.
Au total, un pavé de 875 pages qui se lit sans le moindre temps mort et avec beaucoup d'envie. Je ne peux que conseiller cette belle fantasy.
