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Critique de fabriceverdure


Il faut un certain temps, à la lecture, aux écrits de ces nouvelles particulièrement abondantes de détails et de pensées.

La première enquête est joliment entamée par l'ascension d'un escalier d'un immeuble Parisien et ses divers voisins ou locataires en faire la description. Des cris, des voix, une dispute ? On défonce la porte, une pagaille, des meubles renversés, on cherche en vain des personnes et en regardant bien, on découvre dans l'âtre et le conduit de la cheminée, le corps d'une jeune fille coincée. Morte … de la fenêtre, on peut voir le corps démembré de la mère.
Une enquête s'impose, des indices, très peu. Un carnage fait à la lame de rasoir. Auguste Dupin, jeune détective mène l'enquête. Il sera accompagné de son acolyte bedonnant. La réflexion, les indices et les coupures de presse le mène à une conclusion délirante de ce double assassinat dans la rue Morgue.

La seconde nouvelle, c'est le moment ou un patient est sur le point de mourir, il sera aidé par un médecin qui le met sous hypnose un peu trop longtemps… le cas de M. Valdemar.

La dernière, un homme s'est installé dans une des chambres d'une tour du château. Les murs sont remplis de tableaux de portraits. Il est allongé et lit pendant de longues heures à la lumière des bougies. Il fut attiré un court instant par un portrait ovale d'une ravissante jeune fille.

Ces histoires sont illustrées par les dessins précis et somptueux des frères Brizzi. Des pleines pages ou des détails. C'est un plaisir de parcourir ce livre accompagné de leurs références visuelles.

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