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Du temps du feuilleton "l’Ile mystérieuse", mon héroïne se nommait Fantômette, ancêtre de Malaussène, Salander, Adèle Blanc-Sec, Corto ou Mehrlich. Merci à ma justicière masquée pour ces premières impatiences de lecteur, ces délicieuses fébrilités de tourneur de pages… Dans mes bouquins ne trouvent pas seulement des héro(ine)s, je plonge dans des lieux, je voyage dans des époques… Quand ces trois potomitan se trouvent réunis la jubilation est décuplée !
Au moment de la révolution numérique, j’ai eu recours à Internet très tôt pour les contingences professionnelles, les échanges amicaux et familiaux et la curiosité intellectuelle. En revanche, je refusais l’idée de communauté web, le clic dictatorial, la prétendue nécessité d’ouvrir un compte Facebook… Et, j’intègre Babelio !
La passion des livres, ravivée par ce nouveau statut d’estivant à plein temps, est la plus forte même si Je rechigne à l’injonction de n'emporter que 6 livres sur une île déserte : dans un bagage cabine, je peux en glisser quatre fois plus…
Mon incohérence de brassensien revendiqué m’amuse quand je distribue des étoiles, pitoyable dignitaire mexicain qui espère flatter ses soldats ou, au contraire, les blâmer. Quelle incroyable prétention que celle du critique qui n’aura sans doute jamais le courage de ceux qui ont publié et donc écrit… pour de vrai ! Suis-je au moins un « raté sympathique » ? En tout cas, il semblerait que j'en rejoigne beaucoup d'autres et ce constat n'est pas désagréable.