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Critique de LesJoliesLecturesdePapier
Je remercie Hugo New Romance pour l'envoi de ce roman.
S'il y a bien une chose que je surveille par-dessus tout, c'est bien les parutions des romans de K. Bromberg en France. Depuis ma découverte et ma lecture de sa saga Driven, on peut dire que je suis littéralement tombée sous le charme de cette autrice et cette dernière a pris une place considérable dans mon coeur de lectrice. Alors lorsque Hugo New Romance ont annoncé que la trilogie S. I. N. serait publiée en France en 2023, je peux vous dire que ça a limite chialé par ici.
Toutefois, je dois reconnaître que j'appréhendais également un peu cette lecture. Il faut dire qu'avant de la débuter, j'avais vu pas mal d'avis mitigés passer sur Booksta et j'ai clairement compris qu'avec cette lecture, c'était soit ça passe soit ça casse. Malheureusement avec moi, ce n'est pas vraiment passé…
Bon déjà, la principale chose dont j'avais eu écho à propos de ce premier tome, c'était la présence importante de sexe. Personnellement, je n'ai rien contre ça et je n'ai pas honte d'avouer que je préfère largement lorsqu'un roman est spicy. Maintenant, il faut tout de même que ça soit bien dosé et ne pas entrer dans les clichés habituels. Donc, certes, ce premier tome contient des scènes de sexe qui sont assez caliente et explicites, mais de vous à moi, on n'en retrouve pas non plus à chaque chapitre.
Par contre, ce qui m'a fortement dérangée dans ce tome, c'est que j'ai eu bien souvent l'impression que tout tourner autour du sexe. En fait, j'ai eu la sensation que les personnages ne pensaient qu'à ça, et plus particulièrement le personnage masculin, Callahan. Par conséquent, cela ne m'a pas vraiment aidée à apprécier la romance car je n'arrivais pas à savoir s'il n'y avait finalement que du sexe entre eux ou bien s'il y avait quand même quelque chose de plus profond. du coup, j'avais la sensation qu'il n'y avait pas de réels sentiments.
Vous l'aurez donc compris, la romance ne m'a fait ni chaud ni froid et je dois avouer que je suis totalement passée à coté de celle-ci. Déjà, la façon dont elle débute n'est pas franchement ma tasse de thé. Je n'ai vraiment rien contre les coups d'un soir, mais je n'apprécie pas forcément ce schéma car bien trop souvent la romance est soit trop rapide soit ça tourne trop autour du sexe. Ici, j'avais à mon plus grand regret les deux. Après, si les deux personnages se sont éclatés et ont envie de recommencer, c'est normal qu'ils cherchent à remettre rapidement le couvert. Toutefois, dans ce premier opus, j'ai eu l'impression que ça partait dans tous les sens et qu'il n'y avait pas de cohérence dans l'évolution des sentiments.
En fait, entre Sutton et Callahan ça va vite, mais il n'y a pas vraiment de rapprochement significatif. de même, à quel moment on passe d'une relation patron-employé à se donner des surnoms tel que chéri(e) ?! Non sérieusement, rien que ça, ça a été la douche froide pour moi. de même, ils ne commencent véritablement qu'à s'intéresser à la vie l'un de l'autre qu'à partir de la 200ème page ! On tarde trop à en apprendre sur eux et cela ne fait au final que renforcer ce sentiment qu'il n'y a rien entre eux hormis du sexe.
Aussi, K. Bromberg essaye de faire passer la romance pour un slow burn, et je reconnais que c'était bien parti, cependant ce n'en est pas un pour moi. Même si les protagonistes ne recouchent pas tout de suite ensemble, je trouve qu'ils tombent bien trop rapidement sous le charme l'un de l'autre et s'attachent trop vite. Après, je reconnais qu'il y a quand-même un petit jeu de séduction qui est assez sympa à suivre, mais là encore, la tournure que prend ce petit jeu m'a agacée. On prend notre mal en patience durant tout le livre et on se délecte de ce petit jeu du chat et de la souris pour au final avoir droit à une partie de jambes en l'air rapide dans les toilettes… Bon, question romantisme, on repassera…
Pour ce qui est des personnages, bon bah je suis également un peu passée à côté de ces derniers. J'ai eu beaucoup de mal avec Callahan, il est trop sur de lui et un peu trop insistant pour moi. Et sa façon de tout ramener au sexe m'a horripilée. Après ce n'est pas quelqu'un de mauvais, son histoire est touchante et on parvient à mieux le comprendre grâce à celle-ci. Pour ce qui est de Sutton, j'ai à de nombreuses reprises eu envie de la secouer. Elle a un comportement assez passif en début de roman. En clair, c'est une molasse et on peut en faire tout ce qu'on veut. Toutefois, j'ai apprécié son évolution au fil du roman. Sutton prend davantage confiance et j'ai beaucoup aimé sa façon d'en faire voir de toutes les couleurs à Callahan. Au final, c'est Sutton qui finit par avoir l'ascendant et je dois dire que c'est assez jubilatoire.
Pour finir, les thématiques de ce premier tome, telles que les relations toxiques, la confiance en soi ou la famille, sont assez sympas et intéressantes, mais trop peu approfondis selon moi. Il faut dire que le roman est relativement court et j'en aurai aimé davantage. Pour moi, afin de développer un peu plus la romance, les thèmes et la psychologie des personnages, il aurait été préférable que le roman soit plus long. Ou alors que l'histoire soit abordée autrement. Là, ça donne une l'impression que ce n'est pas tellement abouti et ça nous laisse sur notre faim. Après, la finalité du roman est belle, les messages véhiculés sont beaux, mais encore une fois trop peu développés. Sinon, malgré les accros cités ci-dessus, le livre se lit vite et ça reste une lecture sympathique, mais sans plus.
En conclusion, je ressors un peu mitigée de ma lecture de ce premier opus. Il est loin d'être mauvais, c'est du K. Bromberg donc il y a tout de même quelque chose de plaisant et d'addictif à lire un de ses romans, mais je trouve tout de même que ce que nous propose ici l'auteure est assez différent de ce qu'elle nous a proposé jusqu'à présent. Je reconnais que j'ai eu un peu de mal à retrouver son style durant ma lecture. Peut-être était-ce dû au manque d'approfondissement et de développement de certaines parties du roman ? Il est vrai que K. Bromberg m'avait habituée à autre chose en ce qui concerne les romances et les personnages. J'ai tout de même hâte de découvrir la suite des tomes et d'en découvrir davantage sur les frères de Callahan. Quoi qu'il en soit, n'oubliez pas que ceci n'est que mon ressenti personnel et je vous invite à vous faire votre propre opinion.
Lien : https://www.instagram.com/au..
S'il y a bien une chose que je surveille par-dessus tout, c'est bien les parutions des romans de K. Bromberg en France. Depuis ma découverte et ma lecture de sa saga Driven, on peut dire que je suis littéralement tombée sous le charme de cette autrice et cette dernière a pris une place considérable dans mon coeur de lectrice. Alors lorsque Hugo New Romance ont annoncé que la trilogie S. I. N. serait publiée en France en 2023, je peux vous dire que ça a limite chialé par ici.
Toutefois, je dois reconnaître que j'appréhendais également un peu cette lecture. Il faut dire qu'avant de la débuter, j'avais vu pas mal d'avis mitigés passer sur Booksta et j'ai clairement compris qu'avec cette lecture, c'était soit ça passe soit ça casse. Malheureusement avec moi, ce n'est pas vraiment passé…
Bon déjà, la principale chose dont j'avais eu écho à propos de ce premier tome, c'était la présence importante de sexe. Personnellement, je n'ai rien contre ça et je n'ai pas honte d'avouer que je préfère largement lorsqu'un roman est spicy. Maintenant, il faut tout de même que ça soit bien dosé et ne pas entrer dans les clichés habituels. Donc, certes, ce premier tome contient des scènes de sexe qui sont assez caliente et explicites, mais de vous à moi, on n'en retrouve pas non plus à chaque chapitre.
Par contre, ce qui m'a fortement dérangée dans ce tome, c'est que j'ai eu bien souvent l'impression que tout tourner autour du sexe. En fait, j'ai eu la sensation que les personnages ne pensaient qu'à ça, et plus particulièrement le personnage masculin, Callahan. Par conséquent, cela ne m'a pas vraiment aidée à apprécier la romance car je n'arrivais pas à savoir s'il n'y avait finalement que du sexe entre eux ou bien s'il y avait quand même quelque chose de plus profond. du coup, j'avais la sensation qu'il n'y avait pas de réels sentiments.
Vous l'aurez donc compris, la romance ne m'a fait ni chaud ni froid et je dois avouer que je suis totalement passée à coté de celle-ci. Déjà, la façon dont elle débute n'est pas franchement ma tasse de thé. Je n'ai vraiment rien contre les coups d'un soir, mais je n'apprécie pas forcément ce schéma car bien trop souvent la romance est soit trop rapide soit ça tourne trop autour du sexe. Ici, j'avais à mon plus grand regret les deux. Après, si les deux personnages se sont éclatés et ont envie de recommencer, c'est normal qu'ils cherchent à remettre rapidement le couvert. Toutefois, dans ce premier opus, j'ai eu l'impression que ça partait dans tous les sens et qu'il n'y avait pas de cohérence dans l'évolution des sentiments.
En fait, entre Sutton et Callahan ça va vite, mais il n'y a pas vraiment de rapprochement significatif. de même, à quel moment on passe d'une relation patron-employé à se donner des surnoms tel que chéri(e) ?! Non sérieusement, rien que ça, ça a été la douche froide pour moi. de même, ils ne commencent véritablement qu'à s'intéresser à la vie l'un de l'autre qu'à partir de la 200ème page ! On tarde trop à en apprendre sur eux et cela ne fait au final que renforcer ce sentiment qu'il n'y a rien entre eux hormis du sexe.
Aussi, K. Bromberg essaye de faire passer la romance pour un slow burn, et je reconnais que c'était bien parti, cependant ce n'en est pas un pour moi. Même si les protagonistes ne recouchent pas tout de suite ensemble, je trouve qu'ils tombent bien trop rapidement sous le charme l'un de l'autre et s'attachent trop vite. Après, je reconnais qu'il y a quand-même un petit jeu de séduction qui est assez sympa à suivre, mais là encore, la tournure que prend ce petit jeu m'a agacée. On prend notre mal en patience durant tout le livre et on se délecte de ce petit jeu du chat et de la souris pour au final avoir droit à une partie de jambes en l'air rapide dans les toilettes… Bon, question romantisme, on repassera…
Pour ce qui est des personnages, bon bah je suis également un peu passée à côté de ces derniers. J'ai eu beaucoup de mal avec Callahan, il est trop sur de lui et un peu trop insistant pour moi. Et sa façon de tout ramener au sexe m'a horripilée. Après ce n'est pas quelqu'un de mauvais, son histoire est touchante et on parvient à mieux le comprendre grâce à celle-ci. Pour ce qui est de Sutton, j'ai à de nombreuses reprises eu envie de la secouer. Elle a un comportement assez passif en début de roman. En clair, c'est une molasse et on peut en faire tout ce qu'on veut. Toutefois, j'ai apprécié son évolution au fil du roman. Sutton prend davantage confiance et j'ai beaucoup aimé sa façon d'en faire voir de toutes les couleurs à Callahan. Au final, c'est Sutton qui finit par avoir l'ascendant et je dois dire que c'est assez jubilatoire.
Pour finir, les thématiques de ce premier tome, telles que les relations toxiques, la confiance en soi ou la famille, sont assez sympas et intéressantes, mais trop peu approfondis selon moi. Il faut dire que le roman est relativement court et j'en aurai aimé davantage. Pour moi, afin de développer un peu plus la romance, les thèmes et la psychologie des personnages, il aurait été préférable que le roman soit plus long. Ou alors que l'histoire soit abordée autrement. Là, ça donne une l'impression que ce n'est pas tellement abouti et ça nous laisse sur notre faim. Après, la finalité du roman est belle, les messages véhiculés sont beaux, mais encore une fois trop peu développés. Sinon, malgré les accros cités ci-dessus, le livre se lit vite et ça reste une lecture sympathique, mais sans plus.
En conclusion, je ressors un peu mitigée de ma lecture de ce premier opus. Il est loin d'être mauvais, c'est du K. Bromberg donc il y a tout de même quelque chose de plaisant et d'addictif à lire un de ses romans, mais je trouve tout de même que ce que nous propose ici l'auteure est assez différent de ce qu'elle nous a proposé jusqu'à présent. Je reconnais que j'ai eu un peu de mal à retrouver son style durant ma lecture. Peut-être était-ce dû au manque d'approfondissement et de développement de certaines parties du roman ? Il est vrai que K. Bromberg m'avait habituée à autre chose en ce qui concerne les romances et les personnages. J'ai tout de même hâte de découvrir la suite des tomes et d'en découvrir davantage sur les frères de Callahan. Quoi qu'il en soit, n'oubliez pas que ceci n'est que mon ressenti personnel et je vous invite à vous faire votre propre opinion.
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