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Critique de PsychikFab
1771 en Angleterre, Mr Earnshaw vit avec ses deux enfants, Hindley et Catherine, dans sa demeure des « Hauts de Hurlevent » dans la campagne du Yorkshire. Un jour, il revient d'un voyage à Londres accompagné d'un enfant abandonné âgé de six ans qu'il nomme Heathcliff. Si Catherine s'attache vite à ce nouveau venu dans la demeure familiale et développe même une relation presque fusionnelle avec lui , Hindley quant à lui déteste Heathcliff à qui il va rendre la vie dure, ne cessant de le rabaisser et de lui rappeler qu'il n'est à ses yeux qu'un « bohémien ». Les années passent et à la mort du père, Hindley devient alors le maître de la demeure et traite Heathcliff encore plus durement, le réduisant quasiment à un rôle de domestique. Mais Catherine et Heathcliff s'aiment passionnément en secret malgré les difficultés. Hindley se marie mais son épouse décède en mettant au monde un fils, Hareton. Il ne se remet pas de cette perte et sombre dans l'alcoolisme et le jeu. Catherine , de son côté annonce sa décision de se marier avec le riche mais insignifiant Edgar Linton, laissant un Heathcliff humilié et se sentant trahi. Terriblement blessé dans son orgueil , celui ci s'enfuit.
Trois ans plus tard, Heathcliff réapparait. Il a fait fortune durant son absence et entreprend de se venger. Il va se montrer d'une cruauté sans limites pour arriver à ses fins.
« Les Hauts de Hurlevent » paru en 1847, la même année que « Jane Eyre » écrit par sa soeur Charlotte. S'il ne rencontre pas immédiatement le même succès, il va s'imposer avec le temps comme l'un des chefs d'oeuvre incontournable de la littérature anglaise. Néanmoins il vaut mieux être prévenu, cette balade dans la lande battue par le vent n'est pas de tout repos : les sentiments y sont exacerbés, la cruauté tant physique que psychologique est omniprésente...le tout baignant dans une ambiance quasi gothique, autant dire que tout ceci n'est pas d'une gaieté folle ! Les lecteurs de l'époque ont d'ailleurs été stupéfaits par tant de noirceur. Relu aujourd'hui , si l'on peut être quelquefois lassé par certaines scènes un peu systématiquement outrées et être éventuellement agacé par Catherine qui donne parfois l'impression de ne pas savoir ce qu'elle veut, le personnage de Heathcliff reste l'un des plus fascinants de la littérature. Présenté comme un roman d'amour ( ce qu'il est aussi bien sûr) , le grand thème du roman est avant tout selon moi celui de la vengeance. La haine d'Heathcliff est tellement puissante, tellement absolue qu'elle semble presque inhumaine. D'ailleurs on ne saura rien de ses origines. D'accord, c'est un enfant abandonné mais jamais l'on ne se demande ne serait-ce qu'un peu d'où il vient, comme s'il n'était apparu que pour répandre le chaos et le malheur autour de lui. En exagérant un peu, on est à la limite du fantastique ! Sa relation avec Catherine est également bien étrange. Certes il dit l'aimer mais jamais il ne s'étend sur la vraie nature de cet amour et il semble surtout la manipuler. A moins qu'Heathcliff ne représente la face sombre de Catherine( « je suis Heathcliff » laisse t elle échapper à un moment). On le voit « les Hauts de Hurlevent » est ouvert à de multiples interprétations et cette oeuvre tourmentée n'a pas fini de passionner.
Lien : http://www.takalirsa.fr/
Trois ans plus tard, Heathcliff réapparait. Il a fait fortune durant son absence et entreprend de se venger. Il va se montrer d'une cruauté sans limites pour arriver à ses fins.
« Les Hauts de Hurlevent » paru en 1847, la même année que « Jane Eyre » écrit par sa soeur Charlotte. S'il ne rencontre pas immédiatement le même succès, il va s'imposer avec le temps comme l'un des chefs d'oeuvre incontournable de la littérature anglaise. Néanmoins il vaut mieux être prévenu, cette balade dans la lande battue par le vent n'est pas de tout repos : les sentiments y sont exacerbés, la cruauté tant physique que psychologique est omniprésente...le tout baignant dans une ambiance quasi gothique, autant dire que tout ceci n'est pas d'une gaieté folle ! Les lecteurs de l'époque ont d'ailleurs été stupéfaits par tant de noirceur. Relu aujourd'hui , si l'on peut être quelquefois lassé par certaines scènes un peu systématiquement outrées et être éventuellement agacé par Catherine qui donne parfois l'impression de ne pas savoir ce qu'elle veut, le personnage de Heathcliff reste l'un des plus fascinants de la littérature. Présenté comme un roman d'amour ( ce qu'il est aussi bien sûr) , le grand thème du roman est avant tout selon moi celui de la vengeance. La haine d'Heathcliff est tellement puissante, tellement absolue qu'elle semble presque inhumaine. D'ailleurs on ne saura rien de ses origines. D'accord, c'est un enfant abandonné mais jamais l'on ne se demande ne serait-ce qu'un peu d'où il vient, comme s'il n'était apparu que pour répandre le chaos et le malheur autour de lui. En exagérant un peu, on est à la limite du fantastique ! Sa relation avec Catherine est également bien étrange. Certes il dit l'aimer mais jamais il ne s'étend sur la vraie nature de cet amour et il semble surtout la manipuler. A moins qu'Heathcliff ne représente la face sombre de Catherine( « je suis Heathcliff » laisse t elle échapper à un moment). On le voit « les Hauts de Hurlevent » est ouvert à de multiples interprétations et cette oeuvre tourmentée n'a pas fini de passionner.
Lien : http://www.takalirsa.fr/
