Bien sûr, les particularités de langage; on dit LA job, ou UN party, et on emploie "jaser" pour parler, discuter. Quand vient l'envie, ou la besoin de jurer, on s'écrie: "Ostie de crisse !". Quelques termes anglais parsèment aussi les dialogues. Rien qui ne puissent bloquer la lecture, donc.
Ce qui m'a davantage gêné, c'est le nombre de personnages: David,
Jean-René, Mary, Ian, Eveline, Simon, Matis, Etienne, Lucas, Serge... Comme le suggère un critique -et c'est ce que j'ai fait- il convient de faire un tableau pour ranger tout ce beau monde.
Ce qui m'a gêné aussi, ce sont les publicités : le parfum "Voyage" d'Hermès de Maud, le BMW X5 de Ian, et l'on a même le nom du producteur de Sancerre préféré de Maud:
Henri Bourgeois.
Ce qui m'a encore gêné, ce sont tous ces blablablas qui ne font pas avancer l'histoire: des passages d'un ennui mortel !
De même que la ménopause de Maud: mais quel est l'intérêt ? D'ailleurs Maud ne joue qu'un petit rôle dans la résolution de l'enquête, gênée certainement par ses bouffées de chaleurs !
Tous ces points négatifs pour indiquer que je n'ai pas aimé cet opus de
Chrystine Brouillet, qui me paraît très peu soigné, très peu abouti.