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Critique de ladesiderienne


Quand on possède une bonne recette, il suffit de prendre les mêmes ingrédients et de les accommoder de façon identique pour que le résultat soit au rendez-vous. Pour moi, Dan Brown est un excellent cuisinier et à chacune de ses invitations je me régale.

Dans "Origine", on retrouve donc notre célèbre professeur en symbologie Robert Langdon. Sur la demande d'un de ses anciens élèves, Edmond Kirsch, futurologue et spécialiste en nouvelles technologies, il se rend au Musée Guggenheim de Bilbao où ce dernier a prévu de faire une conférence révolutionnaire apportant enfin la réponse à des questions fondamentales sur l'origine et l'avenir de l'humanité, résultats basés évidemment sur de réelles recherches scientifiques. L'expérience passée ayant prouvé que ce genre de révélations ne s'accordant pas vraiment avec l'idée d'un Dieu créateur de l'univers, Edmond avait pris soin de convoquer quelques jours auparavant trois hauts représentants des plus importantes religions du monde en leur demandant évidemment de garder pour eux ce qu'il allait leur dire en avant-première. Atterrés par l'idée du tsunami que cette annonce allait provoquer, les trois hommes en étaient encore à se demander que faire, quand deux d'entre eux sont assassinés dans leur pays respectif, le survivant étant le représentant de confession catholique, l'archevêque Valdespino, très proche du roi d'Espagne. Mais voilà que devant des millions d'écrans, juste avant l'instant fatidique, Edmond Kirsch est abattu par un homme qui prend la fuite. Aidé d'Ambra Vidal, la directrice du musée et accessoirement fiancée du futur roi d'Espagne, ainsi que de Winston, une intelligence artificielle de dernière génération, Robert Langdon prend la décision de tout faire pour poursuivre l'oeuvre de son ami décédé. Les voilà partis pour Barcelone où vivait Edmond afin d'accéder à son ordinateur personnel. Mais dans une Espagne ultra-catholique, beaucoup sont prêts à faire échouer ce projet.

Comme je l'ai dit au début, je suis fan de Dan Brown et principalement de ces démonstrations opposant théories scientifiques et dogmes religieux (sans doute un acte de rébellion contre les cours de catéchisme forcés de mon enfance...). A cela s'ajoute sa propension à être un excellent professeur d'art, d'histoire et un guide touristique chevronné. Ajoutez-y son talent de maître incontesté du thriller (ah ! ces fins de chapitres sur un élément clé de l'histoire qui empêchent toute tentative de pause dans la lecture) et le tour est joué. 560 pages pour décrire quelques heures d'une action, il faut que l'auteur soit vraiment bon pour que l'ennui ne gagne pas. Aux méticuleux qui reprochent à Dan Brown des erreurs ou anachronismes dans son histoire, je répond que cela reste un roman et non un traité scientifique ou religieux.

Avec cette lecture à laquelle je donne un 19/20, j'ai passé un bon moment même si la révélation finale n'est pas si "extraordinaire" que cela. La morale est sauve. Puisse la religion rester un soutien pour ceux qui en ont besoin sans conduire les hommes à combattre pour elle.
J'ai adoré Winston et son cynisme affectueux et je n'ai qu'une envie, faire mes valises pour partir à la découverte de Barcelone et de l'univers de Gaudi. Mission accomplie, Mr Brown !
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