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Critique de diesirem


« Paola, tu regardes le ciel, les nuages, constamment, tu es des leurs, tu veux les rejoindre dans cet immense océan bleu et blanc, là où seul tu penses pouvoir exister, pour toujours.
Et pourtant si tu continues, tu vas tomber, dans un trou noir, à force de t'oublier, d'oublier ta chair et moi, ta mère, je ne veux pas, je ne peux l'envisager, ce n'est pas ta place, ni la mienne, car tu t'en fou peut-être mais si tu tombes, je tombe aussi. Alors j'ai trouvé une place pour toi, auprès de ma soeur, à la campagne et tu vas renaître avec elle, un peu, tous les jours. Elle est un peu moi, un peu comme ma chair. Et tu vas revenir au monde, grâce à elle, à cet autre monde qui l'entoure : la nature, les amis, la musique, cet autre absolu »
Ce roman COLOMBE est écrit du point de vue De Paola qui raconte de l'intérieur son cheminement d'adolescente en prise avec un absolu enivrant puis dévastateur. J'ai imaginé ci-dessus le point de vue d'Arielle, la Maman de Paola, sur cette histoire sensible.
Tous les parents d'enfants souffrant d'anorexie, gravité de ce livre, aimeraient trouver une voie éclairante comme celle que trouve la maman De Paola dans ce beau roman sur cette maladie si souvent difficile à comprendre.
ERIC BRUCHER nous donne ici une belle note d'espoir avec une écriture poétique.
Son évocation de l'univers idéalisé De Paola est accompagnée de puissantes métaphores, fort présentes dans le livre, auxquelles le lecteur devra adhérer sous peine de se perdre.
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