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Critique de Niklos


LE LONG LABEUR DE BRUNNER

L'inédit, dirait-on, se fait rare dans l'éventail des diverses collections SF françaises : c'était une réflexion, comme ça. le Long Labeur du Temps est paru initialement chez Laffont, Ailleurs et Demain, en 70. le revoilà dans J'ai Lu, sous une couverture Chris-Fossienne.
Brunner, je n'apprendrai rien à personne, est une espèce de monument aux joues roses qui a pondu un certain nombre de romans. Infatigable. Un « certain nombre », cela veut dire beaucoup. Evidemment, dans le flot, il y en a qui plaisent davantage que d'autres (vous avez remarqué, je n'ai pas dit qu'il y en avait de meilleurs-et-de-moins-bons). Celui-ci doit dater des années 60-65.
C'est un roman d'aventures/espionnage/action qui se situe dans l'avenir. (Vous avez encore remarqué : je n'ai pas dit « Science Fiction »). Et c'est un agréable roman d'aventures/espionnage/action. Evidemment, cela n'a pas l'impact de Tous à Zanzibar, Troupeau Aveugle et autres Ondes de choc. Et alors ? Prendre des coups de poing en pleine gueule à longueur de temps, à force de lire des chefs d'oeuvre, à la fin, ça fait mal. Il faut laisser cicatriser. le Long Labeur du Temps est une bonne lecture de convalescence. J'allais dire : vous pouvez y aller les yeux fermés... Mais ce serait quand même un peu osé comme image, pour un conseil et une invitation à la lecture. J'ai parfois des pudeurs, après coup...

Pierre PELOT
dans Fiction 296
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