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Critique de Pierbok


J'ai une histoire particulière avec ce bouquin. Il y a un élément de l'histoire qui a pris le pas sur tout le reste dans mon souvenir, à tel point que j'en avais changé le titre pour "Le pavillon d'Eustache". Dans ce roman dystopique, d'une dictature basée sur le numérique, le seul espace de liberté qui reste sont des cabines téléphoniques où les gens qui n'en peuvent plus peuvent se rendre pour y déverser toute leur hargne ou leur désespoir, en toute impunité (y compris s'en prendre aux autorités, avouer un crime…), auprès d'un numéro d'urgence tenu par des psychologues à l'écoute de la désespérance de la société (d'où l'appelation de "Pavillons d'Eustache"). Cet îlot de ”liberté de parole" dans un monde totalitaire, constitue sa soupape de sécurité. le dénouement final est d'un cynisme complet, mais qui fait réfléchir.
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