J'ai lu "La Petite Fille et le Dobermann" de
Serge Brussolo alors que j'étais bien jeune, sans doute collégienne. Et même aujourd'hui, il m'est bien difficile d'expliquer en quoi l'univers de cet auteur m'a à ce point fascinée.
Il y a quelque chose de noir, de morbide dans la cosmogonie de
Brussolo. Tous ses univers se ressemblent (et même parfois, se rassemblent) et explorent comme une forme de psychose ou de folie humaine, dans une ambiance souvent post-apocalyptique.
Ce livre ne fait pas exception : en le lisant, vous assistez littéralement à l'effondrement d'une planète gouvernée par des sectes et une population malade... à travers les yeux de la protagoniste, une petite fille accompagnée de son chien.
J'ai trouvé cette oeuvre très bien écrite et presque... poétique. Et je ne sais toujours pas pourquoi je me surprends à la relire de temps en temps, complètement absorbée par ce récit complètement dément. On aurait dit une hallucination ou un mauvais rêve couché sur le papier.
Je n'ai pas mis 5 étoiles car j'ai été très déçue de découvrir, quand j'étais adolescente, que
Brussolo dupliquait certains passages de ses livres dans d'autres de ses livres. J'ai donc retrouvé un paragraphe de "La Petite Fille et le Dobermann" dans une autre nouvelle du Cycle des Ouragans.
Brussolo semble avoir énormément écrit, peut-être n'a-t-il pas remarqué cette erreur ?
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