La vengeance personnelle est le pire des sacrilèges. Ne t'en prive surtout pas.
Ché aurait été incapable de dire s’il croyait en ces enseignements, ou même s’il respectait encore la notion de foi. Car qu’était-ce donc, au fond, sinon un biais pour voir le monde tel qu’on voulait le voir, à travers le prisme de l’expérience, des inclinations et des opinions personnelles ? À l’évidence, il était bien rare que la foi permette d’approcher la vérité ; par hasard ou en vertu d’une prophétie autoréalisatrice, le cas échéant. En fait, il était bien plus probable qu’elle mène aux royaumes de l’illusion et du fanatisme aveugle.
Ché préférait se rappeler la phrase d’ouverture des Bohémiens de la mer, la satire interdite de Chunaski : « Le credo, c’est comme le trou du cul. Chacun a le sien. »
Qu'est donc la création sans la destruction ? Quelque chose d'insipide et d'uniforme qui ne varie jamais. Quelque chose de vraiment mort. (...)
Au bout du compte, la mort est un cadeau de la vie. Je sais, c'est une notion bien difficile à apprécier lorsque l'on perd ceux qu'on aime si farouchement. Mais sans la mort, nous ne serions pas en vie. Ceux qu'on perd n'auraient pas été vivants sans elle.
Le credo, c'est comme le trou du cul. Chacun a le sien.
De quel droit ? Mais des droits que donne la loi naturelle. Faut il que je vous l'explique comme à des enfants ? Quelle est la nature de l'homme si ce n'est de s'emparer du pouvoir partout ou il le peut ? Le fort fait ce qu'il veut. Le faible doit supporter ce que la nature l’oblige à endurer.