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Critique de Cyrlight
Ash est déterminé à venger la mort de son apprenti Nico dans ce deuxième tome du Coeur du Monde, ce qui le conduit sur le champ de bataille opposant les Manniens à l'armée khosienne. Tandis qu'il tente par tous les moyens d'approcher la Sainte Matriarche pour l'abattre, il ignore que dans l'ombre, Ché, le Roshun renégat, a reçu les mêmes instructions.
Si je n'avais pas eu ce livre dans ma PAL, je n'aurais jamais poursuivi la lecture de cette saga, car je n'avais pas du tout accroché au premier tome. Pas du tout signifiant ici que je l'avais lu en diagonal, faute de réussir à entrer dans cet univers complexe aux points de vue et aux règles multiples, saupoudré de trop de termes fictifs, et qu'il ne m'en est resté quasiment aucun souvenir.
Eh bien, contre toute attente, cette fois, je me suis (un peu) laissé absorber par l'intrigue. Ce qui pourrait être un bon point si le fait que mes gros trous de mémoire ne m'aient absolument pas gênée ne renforçait pas mon sentiment de vacuité concernant le volume précédent.
Il y a bien quelques allusions, des personnages dont j'avais totalement oublié le rôle et même l'existence sont évoqués, mais à aucun moment je ne me suis sentie freinée par ma déficience. Bien au contraire, j'ai eu moins de mal à m'y retrouver.
Peut-être aussi parce que le cadre et les enjeux sont plus restreints. Les Roshun, leurs enseignements, leur temple, les rites de Mann… Tout ça est en retrait. On se concentre sur la guerre et Al-Khos où elle fait rage. Bon, je mentirais en prétendant que, là encore, je n'ai pas survolé les longues scènes de bataille, mais il n'empêche que c'était un peu plus intéressant.
Je suis même parvenue à éprouver un soupçon de sympathie pour la plupart des personnages (Ché, Boucle, Bahn, Auroch, Creed…). En fait, le seul qui m'a laissée de marbre, c'est Ash. Tout son arc ne sert à rien, puisqu'il poursuit une vengeance qui ne le mènera nulle part. Ça fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de remplissage…
Au fil des pages, je me suis demandé comment j'allais noter ce roman. En lui-même, il n'est vraiment pas mauvais (d'autant moins que je m'étais préparée à m'ennuyer ferme), cependant il m'incite à revoir à la baisse mon opinion du tome 1, dont je doute plus que jamais de la pertinence. Et surtout, il y a la fin…
Fin qu'une part de moi a eu l'instinct d'appréhender, puisque j'ai croisé les doigts tout au long du livre pour que ces mots ne soient jamais prononcés. Attention, spoilers jusqu'à la fin du paragraphe ! Ramener Nico à la vie… Mais pourquoi ? Pourquoi tuer des personnages si c'est pour les ramener ? Pourquoi consacrer des dizaines et des dizaines de pages à la vengeance avortée d'Ash pour revenir à la case départ ? Fin des spoilers.
Voilà pourquoi, malgré un léger attrait pour cette lecture, je n'achèverai pas la trilogie. Voilà pourquoi, aussi, je me contente juste d'attribuer la moyenne à ce tome, parce que si, indépendamment du reste, il est honorable, cette histoire pèche toujours dans sa globalité à mon goût.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Si je n'avais pas eu ce livre dans ma PAL, je n'aurais jamais poursuivi la lecture de cette saga, car je n'avais pas du tout accroché au premier tome. Pas du tout signifiant ici que je l'avais lu en diagonal, faute de réussir à entrer dans cet univers complexe aux points de vue et aux règles multiples, saupoudré de trop de termes fictifs, et qu'il ne m'en est resté quasiment aucun souvenir.
Eh bien, contre toute attente, cette fois, je me suis (un peu) laissé absorber par l'intrigue. Ce qui pourrait être un bon point si le fait que mes gros trous de mémoire ne m'aient absolument pas gênée ne renforçait pas mon sentiment de vacuité concernant le volume précédent.
Il y a bien quelques allusions, des personnages dont j'avais totalement oublié le rôle et même l'existence sont évoqués, mais à aucun moment je ne me suis sentie freinée par ma déficience. Bien au contraire, j'ai eu moins de mal à m'y retrouver.
Peut-être aussi parce que le cadre et les enjeux sont plus restreints. Les Roshun, leurs enseignements, leur temple, les rites de Mann… Tout ça est en retrait. On se concentre sur la guerre et Al-Khos où elle fait rage. Bon, je mentirais en prétendant que, là encore, je n'ai pas survolé les longues scènes de bataille, mais il n'empêche que c'était un peu plus intéressant.
Je suis même parvenue à éprouver un soupçon de sympathie pour la plupart des personnages (Ché, Boucle, Bahn, Auroch, Creed…). En fait, le seul qui m'a laissée de marbre, c'est Ash. Tout son arc ne sert à rien, puisqu'il poursuit une vengeance qui ne le mènera nulle part. Ça fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de remplissage…
Au fil des pages, je me suis demandé comment j'allais noter ce roman. En lui-même, il n'est vraiment pas mauvais (d'autant moins que je m'étais préparée à m'ennuyer ferme), cependant il m'incite à revoir à la baisse mon opinion du tome 1, dont je doute plus que jamais de la pertinence. Et surtout, il y a la fin…
Fin qu'une part de moi a eu l'instinct d'appréhender, puisque j'ai croisé les doigts tout au long du livre pour que ces mots ne soient jamais prononcés. Attention, spoilers jusqu'à la fin du paragraphe ! Ramener Nico à la vie… Mais pourquoi ? Pourquoi tuer des personnages si c'est pour les ramener ? Pourquoi consacrer des dizaines et des dizaines de pages à la vengeance avortée d'Ash pour revenir à la case départ ? Fin des spoilers.
Voilà pourquoi, malgré un léger attrait pour cette lecture, je n'achèverai pas la trilogie. Voilà pourquoi, aussi, je me contente juste d'attribuer la moyenne à ce tome, parce que si, indépendamment du reste, il est honorable, cette histoire pèche toujours dans sa globalité à mon goût.
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