Citations sur Empires. De la Chine ancienne à nos jours. (12)
Il emmena avec lui un interprète pour communiquer avec la cour de Chine - un juif, converti au christianisme, qui parlait arabe. Lorsque Colomb et son équipage accostèrent non pas en Chine mais sur une île des Caraïbes, les premiers mots adressés par un explorateur "européen" à une personne "américaine" furent prononcés dans la langue de l'islam.
Pour Staline, les soldats soviétiques rentrés au pays après la victoire représentaient eux aussi un danger. Ils avaient découvert que les habitants de l’Europe capitaliste possédaient des maisons et des biens d’un luxe inimaginable pour un Soviétique.
"Nous devons faire preuve contre les Sioux d’un implacable esprit de vengeance, et aller même jusqu’à les exterminer, hommes, femmes et enfants."
Général William Tecumseh Sherman, 1866
En théorie, le Sénat nommait les empereurs ; en pratique, cette assemblée ou certains de ses membres en assassinèrent quelques-uns.
Au milieu du XVIIIe siècle, plus d’un million d’Africains avaient été amenés de force au Brésil.
Une de leurs ressources non négligeables fut le commerce d’êtres humains de la région – des captifs pris lors des guerres d’expansion de Charlemagne -, que l’on mettait alors dans les circuits bien établis du commerce esclavagiste pour les acheminer, via Venise et d’autres ports du Sud, vers le monde musulman, où ils servaient comme personnel politique, domestiques, et ouvriers agricoles.
Les premiers colonisateurs furent essentiellement des hommes, et nombre d’entre eux considéraient que leurs prérogatives masculines incluaient des liaisons avec des femmes africaines et le droit de reconnaître ou non leur progéniture, comme bon leur semblait.
Ces guerres entre frères, chacun avec ses armées de subordonnés et d’alliés, donnèrent naissance à une technologie dynastique : le fratricide.
Avec le temps, de nombreux Mongols se convertirent – à plusieurs religions. L’Ilkhan Öljeitü (1304-1316) fut probablement chamaniste, bouddhiste, chrétien et musulman – sunnite et chiite – à différents moments de sa vie.
A la mort d’un chef [mongol], le cercle des prétendants incluait à la fois ses fils et ses frères, qui devaient alors se battre et négocier pour s’imposer. Si ce système ne favorisait pas l’amour fraternel – le fratricide était monnaie courante -, il reposait toutefois sur une hypothèse raisonnable. Celui qui devait diriger était non pas un fils qui se trouvait être l’aîné, mais celui qui, au sein de la famille élargie du chef, présentait les meilleures qualités de guerrier et de diplomate.