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Critique de PGilly


La langue est d'abord un code sonore. le son résonne dans l'inconscient ( Lire à ce sujet la somme "Entendre les mots qui disent les maux", de Christian Dufour).
Une parole résonne plus qu'elle ne fait sens.
Lire, c'est intel-lisant.
Jeux de mots, mots imagés, associations phonétiques, l'auteur multiplie les expressions, les décodages fondés sur l'étymologie, les idées, les quatre éléments, les mots cachés. Il attire l'attention sur le double sens d'affection, par exemple, à la fois sentiment et maladie. Il démonte aussi les anagrammes. Les lettres de la moutarde AMORA, agencées autrement donnent AROMA.
Le vague à l'âme nous fait divaguer.
Le politicien veut avoir le dernier mot.
La langue est un JEU, met en valeur le JE.
C'est dément ciel. Jouer avec les mots, c'est du sérieux.
Le propos est ludique, étonnant, révélateur.
Les mots renversent le cours des choses ou inversent un propos. Ce tempérament bouillant me laisse de glace.
La langue des oiseaux m'a enflammé ; je suis tout feu flamme.
Touffu, Baudoin Berger? du tout ! Surtout un formidable manieur d'une langue dont la profondeur nous échappe tellement les mots valise la vide de sa substance.
Gaffe ! Un sens peut en cacher un autre.
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