El Borbah, c'est l'histoire du désoeuvrement des jours de pluie, ou comment l'ennui accompagné d'une météo humide suscite chez les savants fous l'envie de créer des humanoïdes incontrôlables… ici, un catcheur mexicain qui se prend des goûts d'inspecteur Gadget.
Pleuvait-il chez
Charles Burns lorsqu'il a commencé à plancher sur
El Borbah ? C'est bien possible. La foudre et le tonnerre, quant à eux, n'y sont certainement pas pour rien dans le déferlement de répliques psychédéliques : « Ta face de fer, l'enfer. Ta peau d'alu, salut. J'aime quand ta voix cybernétique chante notre amour électronique ».
Les intrigues sont tout aussi loufoques et barrées. Quant aux sales têtes des personnages, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, on ne pourra que les saluer et les reconnaître comme étant le sceau de l'inimitable patte de
Charles Burns.
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