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Critique de theodorwollkov


1915. Immersion… Je déambule sur le pavé du Paris dans les pas d'un Tarzan dont le costume cintré de dandy ne masque en rien sa dégaine athlétique. Dans cet univers « velours et vilenie », il côtoie la faune vorace des hauts de forme et corsets en embuscade. Intrigues, moeurs, jeux de pouvoir, Tarzan s'initie à la bestialité en filigrane de cette jungle sociale. Mais, bientôt, tapi au fond d'un transat, je l'observe qui médite sur le pont promenade d'un paquebot, insouciant des complots naissants au milieu des silhouettes élégantes et trop habillées sous la chaleur équatoriale. Un voyage lent propre aux nuits féériques sous des lunes gigantesques auquel je m'habituais. Trop peut être lorsqu'on a pour compagnon de route le comte de Greystoke et les parfums capiteux d'une végétation écrasante saturent mes sens alors que Tarzan revêt à nouveau ses apparats de souverain des âpres et valeureux guerriers Wasiris. Les crocs et la griffe menacent, prélèvent leur dû naturel. Gout du sang dans ma bouche. Rassasié de violence extatique, Il m'entraîne alors dans la quête d'un mythe séculaire. Richesse et gloire. Dernière vision horrifique et merveilleuse lorsque aux côtés du seigneur des singes, le dos rivé au marbre froid d'un autel antique, j'observe interdit la lente descente du poignard sacrificiel vers mon coeur que la beauté sacrée de la prêtresse a déjà déchiré…
Retour halluciné au quotidien
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