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Critique de jalleks


Le temps est assassin.
Michel Bussi nous offre à nouveau le titre d'une chanson, et pas n'importe laquelle, une des plus belles signée Véronique Sanson.
J'ai eu ce livre lors du festival de Saint-Maur-en-poche, les vacances d'été approchait, et partir via les pages en Corse, pays que je n'ai jamais visité, me semblait un bon compromis. Moi, qui planifiais de partir en Normandie, théâtre de nombreuses oeuvres de Bussi.
Finalement, j'ai parcouru le livre à une vitesse haletante, les doigts glacés sur le quai de la gare, parce qu'on était fin octobre, et bon sang comme ça s'est rafraîchi. Et pourtant, je les ai senties les odeurs de Corse dans les rames bondées du métro. Les usagers se sont transformés en vacanciers. Mon voisin au teint hâlé est devenu le temps d'un trajet un parrain corse.
Cette histoire de fille orpheline qui revient vingt-sept ans après le drame qui a tué ses parents et son frère, alors qu'elle aurait dû y rester aussi, m'a emportée au large de l'île de beauté.
Bussi aime les retours dans le passé, les journaux intimes. Il suit toujours les mêmes méthodes. Et ça marche à chaque fois avec moi. La profondeur des personnages est suffisamment décrite, cela reste un polar.
J'ai couru après l'enquête et les indices. La patte Bussi a réussi : on soupçonne tout le monde et personne à la fois.
A votre avis, il faut s'y prendre combien de temps à l'avance pour avoir des billets pas cher pour la Corse. Ça me tente voyez-vous !
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