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Critique de NicolaK


Mon tout premier Bussi.
J'avais beaucoup d'a priori négatifs sur cet auteur, et puis à force d'entendre des amis me dire que je me trompais, je me suis décidée à vérifier par moi-même.

C'est l'histoire d'un casse qui a mal tourné.
C'est l'histoire d'un enfant de 3 ans qui ne cesse de dire que sa maman n'est pas sa maman.

Toutes les nuits, son doudou Gouti, une sorte de rat, lui raconte sa vie d'avant, dans un chateau au bord de la mer, avec un bateau pirate tout noir et la forêt des ogres juste à côté.
Nuit après nuit, caché sous la couette, Gouti parle à Malone. Une histoire par jour de la semaine.
Malone ne se trompe jamais de jour, c'est la fusée qui le lui indique.

C'est très important, parce qu'à 3 ans, la mémoire s'efface très vite, alors Malone écoute jusqu'à connaître chaque détail par coeur.
C'est sa maman qui le lui a dit.

Personne ne le croit, hormis le psy scolaire qui va creuser pour essayer d'avoir le fin mot de l'histoire.

*

Pendant ce temps, la commandante Marianne Augresse et sa brigade sont sur la piste des rescapés, dont un grièvement blessé, de la fusillade ayant succédé au casse de plusieurs boutiques de luxe. Bijoux, sacs à main, etc.
Le butin se compte en millions.

*******

C'est un roman très rythmé que l'auteur nous propose. Jusqu'à la toute fin, on s'interroge, on s'intéresse, on est tenus en haleine.
Niveau suspense, j'ai été servie.
Les personnages sont tous intéressants, on s'attache ou pas.

J'aurais pu avoir un élan pour Marianne sans le bémol suivant.
C'est une femme intelligente, mais je me serais bien passée de ses fantasmes envers ses subordonnés et tout homme qui croise son chemin.
Franchement, ça m'a été pénible.
Attention spoiler, le bras droit de la commandante porte un caleçon Calvin Klein et on voit un bout de peau affriolant entre celui-ci et son tshirt.

Ces digressions sont récurrentes, et franchement, ça n'apporte rien au récit, du moins en ce qui me concerne.
J'ignore si l'auteur ajoute ce genre de chose dans chaque polar, mais si c'est le cas, je ne suis pas du tout la cible.

Je lirai Nymphéas noirs, considéré par beaucoup comme son meilleur roman et puis j'arrêterai parce que ma lecture en a été gâchée.
Imaginez mon long soupir agacé et mon regard qui a bien failli rester bloqué au plafond à chaque passage du genre.

Un retour en demi-teinte, mais je garde le positif quand même et ne regrette pas ma lecture.
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