Trois vies par semaine

Au moins deux bonnes raisons pour moi de lire le dernier Michel Bussi, « Trois vies par semaine ». Tout d'abord j'aime beaucoup ce qu'écrit cet auteur et pour l'instant, je n'ai jamais été déçue en le lisant. D'autre part, ce roman se déroule en grande partie à Charleville-Mézières dans les Ardennes où j'habite depuis maintenant 26 années. le temps passe… Et en plus, le fil rouge de l'histoire ou plutôt de ces histoires est la thématique des marionnettes. Or Charleville-Mézières est la capitale mondiale des marionnettes, comme vous allez le découvrir, grâce entre autres à son festival mondial des théâtres de marionnettes qui s'y déroule tous les deux ans. La professionnelle de la promotion touristique des Ardennes que je suis pourrait vous en parler longuement mais là n'est pas le propos. Michel Bussi est venu dans les Ardennes en repérage pour l'écriture de son livre et cela se sent… sauf quand il inflige des jours de pluie durant le festival des marionnettes qui se déroule toujours en septembre… et il fait toujours beau lors du festival (Oui c'est vrai ! Venez vérifier… sourire). Venons-en à « Trois vies par semaine ». Histoire étrange de trois destins réunis en un seul visage aux yeux gris. Trois femmes amoureuses de trois hommes qui semblent identiques mais aux passions et vies différentes. Qui est mort en cette soirée de septembre au pied du monument des quatre fils Aymon sur les hauteurs de Bogny-sur-Meuse dans les Ardennes ? Qui sont ces « monstres » atrocement brûlés qui semblent poursuivre une quête, une vengeance des confins de la Bohême, jusqu'à Florac en Lozère, Paris ou Charleville-Mézières. Qui relie les fils de toutes ces marionnettes et surtout qui les manipule ? Je préfère ne pas vous en dire plus pour ne pas trop dévoiler le mystère nécessaire pour cette lecture et la fin inattendue et bien trouvée. Road movie bien écrit, intrigue réussie avec du suspense, j'ai beaucoup aimé cette lecture que je vous recommande.
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