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Michel Butel (Directeur de publication)
ALTER (01/07/1990)
4/5   1 notes
Résumé :
Editorial - Ce qui nous inspire crainte et tremblement, ce n'est pas seulement l'ordure fasciste qui relève la tête ici ou là. Mais le paradoxe démocratique qui altère les consciences. Déjà les soi-disant "droits de l'homme" dansent sur le cadavre du communisme. Ivresse de soudards, - qui s'en réjouirait ? Les intégrismes accourent, toutes violences complices, mais il y a pire. Le pire, c'est la lie. Le pire, c'est la loi de Lynch. En Roumanie, la loi des mineurs, l... >Voir plus
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Quand on regarde le Soleil se lever, à l'équinoxe du printemps, la constellation qui est au-dessus de lui, actuellement, c'est le Verseau. Il y a mille ans, c'était le Poisson. C'est-à-dire que le Soleil, chaque millénaire, semble avancer d'une constellation à l'autre, dans ce qu'on appelle le sens diurne, à rebours du trajet qu'il fait pour parcourir le zodiaque en un an.

Dans toutes les civilisations où l'observation astronomique a été opérante, la détermination de la position du Soleil à l'équinoxe de printemps - ou, entre les Tropiques, lorsqu'il est au Zénith - a fixé le commencement de l'année et son point d'équilibre. La constellation présente à l'est, mais cachée, était considérée comme le chiffre de l'infini, transmis par le Soleil messager. Donc, à chaque fois, ç'a été le Dieu : il y a eu les dieux Jumeaux, le dieu Taureau, ensuite le Bélier, puis les Poissons, que les chrétiens ont choisi comme emblème de leur ère naissante. Or, tout s'est passé comme si chaque changement d'ère - le début de ce que les Grecs appelaient « la grande année » -, avait été marqué par des cataclysmes précédent l'intronisation d'un nouveau dieu., avec sa nouvelle loi, son nouvel ordre. Alors, quelles secousses, pour marquer l'entrée dans le Verseau ? La bombe atomique, bien sûr. Mais après ? Maintenant ?

1608 - [p. 110] Jean Monod - Ethno - Le Chemin de la liberté
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Ma vie et ma façon d'écrire sont une seule et même chose. Et plus je progresse sur mon chemin d'écrivain, plus je m'aperçois que c'est un chemin très singulier. Je pense d'ailleurs que cette singularité fait bon ménage avec le fait d'être inconnu. Je ne suis décidément pas quelqu'un de public. Je publie, bien sûr, parce que l'idée me plaît d'un rapport intime et fécond, dans une sorte d'absence, avec des inconnus. Mais de là à faire effort pour une plus grande diffusion, j'en suis bien incapable.

1577 - [p. 102] Jean Monod - Ethno - Le Chemin de la liberté
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J'écris comme un homme pour qui l'écriture est un accident de l'histoire. Pour, dans l'écriture, faire passer une autre histoire. Cette histoire, je peux la dire de bien des manières, mais prenons celle-ci : dès lors que l'on considère l'existence humaine comme la forme ultime dans le cycle des réincarnations - s'il y en a un... - il est intéressant de la vivre dans la pleine considération de sa folie.

1627 - [p. 114] Jean Monod - Ethno - Le Chemin de la liberté
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Les Piaroa sont peu nombreux : quatre à cinq milles personnes, parlant la même langue qui n'est ni semblable ni apparentée à aucune de celles parlées dans leur entourage. Eux-mêmes ne s'appellent pas Piaroa (nom donné par les Espagnols) mais les Dé'ana, « gens de la forêt ». Ils ne s'appellent pas « gens de la savane » comme les Guahibos, leurs voisins colombiens, « gens de la terre », comme les insectes « gens d'en haut », comme les oiseaux « gens de l'eau », comme les poissons... Gens de la forêt : c'est une façon discrète de se situer, une façon de se nommer tout en réservant le nom propre.

1580 - [p. 103/106] Jean Monod - Ethno - Le Chemin de la liberté
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Epitaphe

Ci-gît celui ou celle qui a fini son livre.
Ami lecteur, passant, récite-lui un poème, une phrase.

Ci-gît l'enfant, par ses poumons entrait dans le vent
Toi qui passes en respirant
Songe à sa voix se déchirant

Ci-gît la jeune femme qui dormait
Toi qui dormais auprès d'elle
Veille encore
Son sommeil
Qui est le tien qui te protège qui est en elle

Ci-gît l'amant le négligent
Toi qui es sans forces
Qui rêve et qui dors après des tombes
Prie pour lui son amour très fort
Fut un linceul une stèle une herbe

Ci-gît celui ou celle qui écrit
Nul n'ignore qu'ils son deux celle ou celui

1574 - [p. 368] Michel Butel
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