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Critique de Muguf


Je suis repartie avec ce roman après avoir demandé à mon libraire "quelque chose qui soit un peu lumineux" (traduction : qui ne me donne pas envie de crever dès le troisième chapitre par pitié). Mission accomplie. le bouillonnement créatif de la langue de l'autrice porte avec élan une histoire qui se fraie résolument un chemin vers la lumière et la félicité. Il s'agit ici d'une revisite audacieuse du poème épique argentin "El Gaucho Martin Fierro" écrit par José Hernández (1972). On suit l'épouse du gaucho en question, China Iron. Sa destinée démarre dans une cahute obscure, au sein d'une société hiérarchisée qui ne lui permet aucun espoir. Et pourtant... arrive Liz, une Anglaise excentrique, aussi rousse et blanche que China est brune. Ensemble, elles vont partir, rencontrer divers protagonistes (dont Hernández qui devient un épouvantable et grotesque colon pilleur de richesses tant matérielles, qu'humaines et culturelles) pour enfin découvrir une société égalitaire et joyeuse. le texte offre des alternatives au couple, à l'hétérosexualité, à la famille nucléaire, au capitalisme et à la productivité avant tout... en proposant une mythologie parallèle, créative et colorée, à taille humaine. Et bon sang, les descriptions sont fantastiques, mêlant nature et humanité pour rappeler que les deux ne font qu'une et ce travail sur les couleurs et les lumières ! 👌
Merci au traducteur Guillaume Contré en passant.
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