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Critique de 5Arabella


Nous suivons Guillermo Cabrera Infante, à partir de son arrivée à la Havane, dans sa vie et ses pérégrinations dans la capitale cubaine. Ou plus exactement nous le suivons dans ses activités érotiques, tous les autres aspects de sa vie n'étant qu'entreperçus au second plan, uniquement si elles sont nécessaires pour comprendre le seul sujet de son roman. Nous suivons donc le jeune, puis de moins en moins jeune, Guillermo, tout d'abord dans sa découverte de sa sexualité, filles, femmes entrevues dans la promiscuité d'un solar havanais, les attouchements divers inévitables dans ce genre d'endroits, puis sa fréquentation de cinémas, dans le but semble-t-il de se livrer à une chasse en règle aux femmes, chasse qui se borne surtout à des frôlements et harcèlements sur ses voisines féminines. On se demande même comment il a pu écrire des critiques de cinéma, ou fonder la cinémathèque, compte tenu de ses activités dans les salles obscures, il paraît impossible qu'il ait pu y voir vraiment un seul film. Et enfin, après tous ces longs préliminaires, nous suivons notre héros dans de véritables activités sexuelles, qu'il réussit enfin à vivre, après de très très longs tâtonnements. Perdre « son pucelage » lui prend beaucoup plus de temps qu'à une vierge sortant du couvent.

J'ai failli abandonner entre la 100eme et la 200eme page. Parce que le début n'est qu'un long catalogue, répétitif, de petites expériences finalement fort monotone, d'expériences assez semblables. Les habitants étaient nombreux, et déménageaient vite. Les petites filles, filles ou femmes qui intéressent notre personnage sont donc légion, et chacune a droit à ses deux ou trois pages, partant d'une description physique suivie de ce qui la relit au niveau érotique à notre jeune personnage. Cela tourne au catalogue, et à mon goût devient vite fastidieux. de même en ce qui concerne les aventures dans les cinémas. Je n'ai tenu que grâce à l'écriture, et à quelques scènes drôles, qui parlaient aussi incidemment d'autre chose.
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